La Française des Jeux confirme sa dynamique et se renforce dans les paiements

Publié le 28 juil. 2022 à 18:42Mis à jour le 28 juil. 2022 à 19:09

Avec des mises qui atteignent des sommets et des bénéfices de nouveau en hausse, la Française des Jeux poursuit sur sa dynamique et confirme sa bonne santé financière.

Lors des six premiers mois, son chiffre d’affaires, constitué du produit net des jeux (PNJ) et des produits de ses autres activités, a atteint 1,2 milliard d’euros, soit une augmentation de 12,1 % par rapport au premier semestre 2021.

Plus de 6,8 milliards d’euros ont été reversés aux gagnants, soit un taux de retour de 68 %. Les mises ayant dépassé les 10 milliards d’euros, le produit brut des jeux (la différence entre les mises et les gains des joueurs) s’est établi à un peu plus de 3,2 milliards. Un montant auquel il convient de soustraire les prélèvements publics, à hauteur d’environ 2 milliards d’euros, pour obtenir le PNJ. Les autres produits n’ont représenté « que » 30 millions d’euros.

Retour à la normale dans les points de vente

La disparition des dernières restrictions sanitaires, ayant entraîné un retour à la normale de la fréquentation des points de vente, est susceptible d’expliquer cette hausse globale des revenus. Les mises « physiques » ont logiquement progressé, de 10 % à 8,9 milliards d’euros. L’entreprise explique également cette augmentation par « le succès de (ses) initiatives marketing et commerciales ». 

Sur Internet, le groupe continue de recruter des joueurs, ce qui participe à une hausse des mises à hauteur de 9 %. Celles-ci ont représenté au total 1,2 milliard d’euros. Seule ombre au tableau, la baisse des paris sportifs (-5 %), qui s’explique en grande partie par la tenue de l’Euro de football l’an passé.

Les autres coûts de l’entreprise (marketing, rémunération des détaillants, frais de personnel) font ressortir le résultat opérationnel à 239 millions d’euros, soit une hausse de 21,3 %. Le bénéfice net atteint quant à lui 160 millions d’euros, (+9,4 %). Sa marge Ebitda, soit le bénéfice d’exploitation rapporté au chiffre d’affaires, culmine à 25,4 % contre 24,1 % l’an passé. Des performances globalement supérieures aux prévisions du groupe, mais qui ne l’ont pas conduit à réviser ses perspectives pour l’ensemble de l’année « compte tenu des incertitudes pesant à ce jour sur l’évolution de l’environnement économique ».

Offensive dans les paiements et services

La Française des Jeux, en revanche, compte bien poursuivre son offensive dans les paiements et les services, avec l’ambition de « devenir le premier réseau français d’encaissement et de paiement de proximité ». Dans ce contexte, l’entreprise a annoncé l’acquisition de L’addition, une société spécialisée les solutions de gestion, d’encaissement et de paiement à destination des cafés-hôtels-restaurants. Créée en 2012, celle-ci « est présente auprès de 10.000 commerçants », indique un communiqué.

Cette opération intervient deux semaines après le rachat d’Aleda, autre spécialiste des logiciels de gestion et d’encaissement. Le montant des deux acquisitions n’a pas été communiqué.