Béziers : Louis-Pierre Angelotti plébiscité pour revenir à l’ASBH

Des partenaires de l’ASBH et des supporters lancent un appel au promoteur immobilier biterrois pour qu’il signe son retour à l’ASBH. Thomas Charles est l’un d’entre eux.

Patron de la société SoCoo’c à Béziers, vous êtes l’un des partenaires de l’ASBH qui demandent à Louis-Pierre Angelotti de revenir au club. Comment est venue l’idée de cet appel ?

J’échange tous les jours avec de nombreux amis et partenaires de l’ASBH. En discutant autour des divers articles parus dans les journaux depuis quelques semaines sur l’avenir du club, nous nous sommes aperçus que nous sommes tous d’accord et qu’un nom revient systématiquement dans nos discussions, celui de M. Angelotti. C’est majoritairement le cas aussi du côté des supporters.

Combien d’entreprises partenaires sont avec vous ?

Je ne suis le représentant de personne. Je suis un jeune dirigeant d’entreprise, passionné de rugby et je suis l’ASBH depuis longtemps. Avec mon épouse avec qui je travaille, nous avons choisi de nous installer à Béziers car nous avons entendu beaucoup de bien sur la transformation de la ville. Nous avons débarqué il y a quatre ans et nous attaquons notre 3e saison à l’ASBH. Nous avons rencontré au stade une trentaine de jeunes entrepreneurs qui, comme nous, ont envie que le club progresse encore. Je ne connais qu’une petite dizaine de partenaires historiques du club, mais ils sont aussi du même avis que nous.

Quel message tenez-vous à faire passer à M. Angelotti ?

Je ne connais pas l’homme. Je ne l’ai croisé qu’une fois, et encore de loin ! Nous avons tous du respect pour ce qu’il a accompli et pour le chef d’entreprise qu’il est. Notre message, est celui du cœur et de la raison. Notre cœur, comme le sien je crois, est tourné vers ce club mythique qui ne demande qu’à grandir. La Ville ne pourra pas éternellement rester l’actionnaire majoritaire de l’ASBH. Le maire l’a dit et c’est compréhensible. À Béziers, tout le monde sait qu’il n’y a pas cinquante personnes capables d’accompagner l’ASBH vers les sommets. Tous, mairie, supporters, sponsors, nous aurons beau unir nos forces ou nos moyens et rester fidèles à nos couleurs quoi qu’il arrive, il manquera un capitaine pour fixer le cap. Ce que nous voulons dire à M. Angelotti, c’est qu’il pourra compter sur notre soutien et sur la solidarité des chefs d’entreprise partenaires du club.

M. Angelotti a quitté le club dans des circonstances délicates il y a deux ans. Comment verriez-vous son retour ?

Nous ne le savons pas et nous nous garderons bien de donner des conseils à M. Angelotti. Ce serait malvenu. Il est vrai que cela n’a pas été simple pour lui. Nous ne nous serions jamais permis de citer son nom publiquement s’il ne circulait pas déjà avec insistance en ville. Le club va mieux, les problèmes sont derrière. Il y aura toujours des grincheux et des jaloux pour critiquer. C’est une petite minorité, bruyante certes, mais qui de toute façon ne sera jamais satisfaite. Nous espérons juste que M. Angelotti nous prêtera attention, qu’il réfléchira et qu’il se prononcera ensuite. Sur le fond comme sur la forme, la décision lui appartient. Nous savons que ce genre de décision ne se prend pas à la légère. C’est un gros défi, mais Béziers et l’ASBH valent bien ça !