
L’entraîneur Olivier Dall’Oglio et les joueurs du Montpellier Hérault SC sont revenus sur la large victoire obtenue sur la pelouse de Brest (7-0), dimanche 28 août lors de la quatrième journée de Ligue 1.
Olivier Dall’Oglio, entraîneur du Montpellier Hérault SC : “C’était un très bon match de notre part, je félicite les joueurs, on a appliqué le plan. J’ai vu du jeu, de l’intelligence, de l’abnégation. On a tout mis en œuvre. On a travaillé la finition cette semaine, peut être que ça a aidé (sourire). Je suis très fier de cette victoire pour les joueurs.
“On a été d’abord efficace dans notre bloc, on a eu beaucoup de solidité, derrière, de la part des milieux de terrain, les retours des attaquants… On savait qu’on aurait des duels aériens face à cette équipe athlétique. Et je pense qu’on les a surpris sur le plan physique. On a vu des jolis buts, du culot, de la confiance. Je l’ai dit aux joueurs, on a une bonne équipe, il faut mettre les choses à l’endroit. Cet esprit, de bien défendre, correspond au club. Oui, tout nous a souri.”
“Si on a fermé des bouches ? Je ne rentre pas dans ça, je suis déjà dans le prochain match, mercredi. Les joueurs ont besoin de tranquillité. On a un match mercredi, on doit confirmer. On en a la possibilité.”
“Ce succès va redonner confiance à beaucoup de monde, on n’a pas pris de but, pour Jonas (Omlin), qui n’a pas toujours été à la fête, c’est bien. Il a senti qu’il avait une défense, il est récompensé, c’est important.”
“Ce succès, c’est un signal. Nous, on trace. Bien sûr, je sais lire. Je ne vais pas rentrer dans cette polémique. Je vais plutôt dire merci. Je dis merci. Nous seuls, on sait ce qui se passe. Il n’y a pas ce que l’on croit. Du tout. On ne va pas rentrer dans les détails. On est dans notre projet, au quotidien ca bosse. Ce qui a été inventé a été inventé. On a toujours tracé sur la même voie, avec du travail, des plans de jeu. Parfois ça ne fonctionnait pas. On a certainement besoin de serenité. Pendant qu’on parlait de moi, les joueurs ont pu bosser. Je dis merci.”
“Mais ces victoires n’auront de valeur que si on continue. On a battu des records c’est bien. On profite mais peu, parce que dès mercredi on aura besoin de confirmer.”
“Christopher Jullien ? Ça aide, une présence athlétique. Il a l’expérience et il a donné de la voix. On a besoin de ça. On court après ça, nous staff, on a besoin d’un patron derrière. Christopher doit d’abord se focaliser sur lui pour retrouver ses repères. Mais le côté leader, il l’a, on ne l’a pas pris pour rien.”
“On reste dans l’humilité. On est content d’avoir gagné. Mais ça ne sera valable que dans la continuité. On répétera ça longtemps. Sinon ça n’aura pas de valeur. Ça a pris du temps pour régler certaines choses. La confiance va refaire surface. Le foot c’est aussi un sport mental.”
Michel Der Zakarian, entraîneur du Stade Brestois : “J’ai déjà pris deux Doliprane. J’en prendrai d’autres ce soir. C’est dur.
Un set à zéro. Je ne peux rien dire. On a été mauvais défensivement, on n’a rien fait. Tu ne peux pas gagner si tu ne gagnes pas un duel, toujours en retard. On les a regardés marquer. Au bout de 11 minutes, il y avait 3-0. Je ne suis pas un psychologue, je ne peux pas dire pourquoi mentalement on n’y était pas. Quand on flatte les joueurs, peut-être que la tête gonfle. Le match d’après, il faut être capable de reproduire les efforts. Là, l’attitude défensive est catastrophique. C’est le bloc équipe qui est catastrophique. On a été défaillant dans le un contre un. J’ai mal à la tête.”
“Tout est inquiétant. On a été mauvais. L’expulsion nous pénalise encore plus, pour ce match mais pour le suivant aussi. Quand vous êtes toujours en retard, vous faites des fautes. Du début à la fin, on était en retard partout. On n’a pas tiré au but, c’est la première fois qu’on n’a pas d’occasion à la maison. Bravo à Montpellier.”