Self-défense à la sauce russe
Il est cerné. Deux des quatre individus sont armés….
Self-défense à la sauce russe
Il est cerné. Deux des quatre individus sont armés. Agile comme un chat, Laurent Ratat, 62 ans, désarme ses adversaires, en envoie un au sol, en frappe un autre. Démonstration impressionnante du systema, un art martial russe de self-défense. Ils sont six membres du club de Saint-Michel à répéter les bons gestes ce mardi soir, derrière l’église, avant de les reproduire face au public ce week-end. La discipline peut effrayer sur le papier : elle est issue des forces spéciales russes, qu’on n’imagine pas portées sur la tendresse et les câlins. « La première chose que j’apprends à mes élèves, c’est la réglementation française sur la légitime défense », désamorce d’entrée Laurent Ratat, formateur depuis 2006.
Le maître mot : l’efficacité. « C’est ce qui nous différencie des autres arts martiaux : on n’enseigne quasiment aucune technique. On travaille sur la mise en place de bons réflexes. » Les pratiquants du systema se conditionnent aussi physiquement pour « accepter l’agression, éviter de bloquer sa respiration, de se tétaniser, de devenir une cible. » Laurent Ratat privilégie ainsi le renforcement articulaire et la souplesse aux gros biscotos.
Systema, les mardi et vendredi soir à Saint-Michel. 117€ l’année pour les mineurs et les étudiants, 137€ pour les majeurs.
La première école de beach tennis charentaise

Repro CL
Attention, ne dites pas à Jean-Guy Rondeau que le beach tennis, comme son nom l’indique pourtant, est un sport de plage. « C’est très physique, avec du matériel sophistiqué (des raquettes trouées, proches de celles utilisées pour le padel, NDLR) », vante le président du club JSA tennis d’Angoulême, qui a organisé fin juillet une compétition nationale à Bourgine. Pour que les prochains champions soient des Charentais, il lance dès le 15 septembre la première école de beach tennis du département, pour les enfants de 8 à 14 ans. « On prête les raquettes et on tapera la balle (sans rebond) sur le sable de Bourgine. Tant qu’il ne pleut pas ou qu’il ne fait pas très froid, on peut jouer dehors (sinon, un repli est prévu dans un gymnase), assure-t-il. Même si ce que préfèrent les gosses, c’est se jeter dans le sable. »
Il y aura bien un terrain en taille réel ce week-end, avec un filet à 1,50 mètre de haut, mais sans sable. Pour tester ce sport au carrefour du badminton et du tennis, en bien plus fun.
Club de beach tennis du JSA. Les samedis de 14h30 à 16h30 à Bourgine. 60€ l’adhésion à l’année. Gratuit pour les membres du club.
Des 4×4 radiocommandés franchisseurs de rochers

Photo archives CL
Ces « crawler » là ne se jettent jamais dans une piscine. Ou alors… ils grillent. Il s’agit de voitures radiocommandées au gabarit impressionnant, « dont le nom signifie ramper, comme un serpent ou un lézard », complète Thierry Desmoulins. Il est le responsable de la section Crawler 16 RC (intégrée au Motors club angoumoisins de trial), qui rassemble depuis 2019 des mordus de ces bolides électriques. Le but : franchir des obstacles (rochers, pentes, etc.) sur un parcours prédéfini. « Le guidage est très technique : il faut piloter à côté du véhicule pour surveiller où sont les roues. »
Ils sont une vingtaine à éprouver la robustesse de leurs mini voitures tous les samedis, sur un terrain situé derrière le magasin Noz, à Champniers. « Le prix des engins peut freiner », reconnaît Thierry Desmoulins. Jusqu’à 500€ pour un modèle « qui tient la route. Mais dès 150€, il y a du très correct sur Le Bon Coin. » Les visiteurs pourront tenter de manœuvrer ce samedi (pas le dimanche), à Carat, sur un circuit démontable.
Crawler RC 16, à Champniers. 30€ l’adhésion à l’année.
Deux petits nouveaux
GrandAngoulême ne change pas une équipe qui gagne. La 13e édition du forum sport, santé et environnement de ce week-end ressemblera à celle de l’an dernier, qui avait attiré près de 10 000 personnes : 149 exposants, près de 300 animations, deux traiteurs pour se restaurer (les Fouées et la Maison Lafaye). La crèche éphémère (gratuite) est de nouveau proposée pour l’accueil des très jeunes enfants.
Deux petits nouveaux se sont quand même glissés dans la programmation. Ils guerroient comme au temps du Moyen Âge, avec épées et boucliers : ce sont les pratiquants du Béhourd ! Le club Tallàe Fer d’Angoulême viendra pour la première fois à Carat. De même que le club de longe-côte (marche aquatique), cette discipline plus difficile qu’il n’y paraît.