Rugby : le sélectionneur des All Blacks Ian Foster conforté jusqu’au mondial 2023

l’essentiel La New Zealand Rugby Union (NZRU), la fédération de rugby néo-zélandaise, a annoncé mercredi 17 août que le sélectionneur des All Blacks Ian Foster, décrié par la presse kiwi pour ces mauvais résultats, resterait en poste au moins jusqu’à la Coupe du monde 2023. Joe Schmidt, ex-entraîneur de Clermont, de l’équipe irlandaise du Leinster et de l’Irlande, fait son entrée dans le staff néo-zélandais.

Ian Foster peut souffler. Il continuera d’entraîner les All Blacks jusqu’à la Coupe du monde en France, l’an prochain, a annoncé New Zealand Rugby mercredi 17 août. L’instance dirigeante du rugby néo-zélandais lui a renouvelé sa confiance malgré ses dernières piètres performances.

Soulagé, Foster a remercié le conseil d’administration de la fédération et son directeur général Mark Robinson pour leur “soutien fort”. “C’est un privilège d’occuper ce poste, ce n’est jamais quelque chose que l’on tient pour acquis”, a-t-il souligné. L’entraîneur de 57 ans reste donc à la tête des All Blacks pour le prochain test à domicile contre l’Argentine le 27 août à Christchurch et pour la Coupe du monde en France en septembre 2023.

Stewart Mitchell, président de New Zealand Rugby, a assuré que le conseil d’administration gardait sa confiance en Foster malgré trois défaites sur les cinq tests matchs de cette année. “Je veux absolument souligner que Ian Foster, comme entraîneur principal, et Mark, comme directeur général, bénéficient tous les deux du plein soutien du conseil d’administration”, a déclaré Mitchell.

Foster était sous pression après deux défaites consécutives à domicile contre l’Irlande le mois dernier, suivies d’une lourde défaite contre l‘Afrique du Sud. Robinson avait ainsi refusé de soutenir publiquement Foster, même après la victoire des All Blacks contre l’Afrique du Sud samedi 13 août à Johannesburg. Mais Foster n’a gardé aucune rancœur après cet épisode. “D’un certain côté, cela fait aussi partie du travail de Robo (Robinson) et Stew (Mitchell) de me critiquer”, a-t-il souligné. “Je préférerais que ce ne soit pas le cas, mais nous vivons dans le monde réel et nous sommes sous pression pour être performants. Ça ne me dérange pas”, a-t-il ajouté.

Joe Schmidt arrive en soutien

Foster avait déjà reçu le soutien de joueurs comme Ardie Savea et du capitaine Sam Cane après la victoire de samedi. Appelé à la démission dans certains médias néo-zélandais, Robinson a insisté sur le fait que le camp des All Blacks restait uni. “Nous sommes vraiment enthousiasmés par les développements et les changements que nous avons vus et par certains des ajustements que Foster (a faits)”, a-t-il assuré. “Nous croyons – au niveau du conseil d’administration, de l’exécutif et du groupe de joueurs – que tous ensemble, nous soutenons cela”. 

Petit changement néanmoins, l’arrivée de Joe Schmidt, ex-entraîneur de Clermont, du Leinster (Irlande) et de l’équipe nationale d’Irlande, dans le staff all black, avec un rôle “actif”. Le technicien, qui supervisait déjà l’équipe en tant que “sélectionneur indépendant” (poste propre au rugby kiwi, qui consiste à visionner et d’analyser les matchs des All Black -en sélection comme en club- pour fournir au “vrai” sélectionneur ses résultats sur le jeu ou les performances des joueurs) passe sur le terrain, en tant qu’adjoint de Foster en charge de l’attaque. Il remplace ainsi Brad Mooar, limogé le 24 juillet dernier après la tournée perdue face à l’Irlande.