
« Pourquoi la Bourse de Paris fait la course en tête ? » s’interrogeaient les Échos, il y a quelques jours. Voilà une bonne question au petit déjeuner, car, de fait, elle est devant toutes les places boursières en Europe, entre celles qui ne sont jamais très fiables et celles dont on doute, en Allemagne désormais. La France, mais oui, inspire confiance. En juillet, le CAC 40 a progressé de 10 % avec 70 milliards d’euros de profits au premier semestre ; +20 %, toujours en juillet, pour huit groupes et là, on a malheureusement le sentiment de se répéter, les géants du luxe sont dans le haut du panier, enfin, de la corbeille. En tête Hermès avec + 30 %. C’est que la demande ne faiblit pas et, comme l’explique un dirigeant du groupe, « nous savons ajuster nos prix ». C’est heureux, car, nous dit-on avec retenue, voire une certaine pudeur, les acheteurs ou acheteuses de robes Saint-Laurent ou de sacs Birkin d’Hermès (de 8 000 à 50 000 euros) « sont assez peu sensibles aux hausses de prix ».