La première épreuve du championnat du monde de vol de précision a débuté lundi matin, aux alentours de 9 heures 40. Les concurrents se sont affrontés dans une première épreuve : l’atterrissage de précision.
Dans le ciel couvert de ce lundi matin, des avions effectuent un étrange ballet au-dessus de l’aérodrome d’Albi-Le Sequestre. Le 22 août marque en effet le début des épreuves du championnat du monde de vol de précision avec l’épreuve tant redoutée de l’atterrissage de précision.
Le but est simple : lors de l’atterrissage, le pilote doit poser la roue de l’avion sur une bande blanche de deux mètres dessinée sur le sol. Si la roue est posée avant, ou après cette bande, le pilote se voit attribuer des points de pénalité. Pour corser l’épreuve, trois atterrissages sont prévus : un atterrissage libre, un atterrissage en simulation de panne moteur ainsi qu’un atterrissage avec un obstacle en entrée de piste.
Les Français visent l’or
Si l’épreuve n’est pas des plus faciles pour les pilotes, les spectateurs, eux, se délectent de la représentation, notamment grâce à l’écran géant pour suivre la compétition en direct. Les décollages s’enchaînent, commentés par Kevin Dupuch, vice-président de la FFA (fédération française d’aéronautique) et ancien pilote de rallye aérien en équipe de France. Au gré des explications, le fin connaisseur vulgarise le pilotage de précision aux curieux venus admirer le spectacle.
Certains ont même sorti leurs jumelles pour l’occasion. “Le petit est fan de tout ce qui vole, c’était donc un passage obligatoire, déclare ce papi albigeois. Il a même pu essayer le simulateur ; ça lui a beaucoup plu”. Car en plus des épreuves, la FFA et ses partenaires proposent de nombreuses associations pour démocratiser le sport. Les plus jeunes pourront s’amuser aux structures gonflables et à l’animation « Mini Pilot » (avions à pédales pour les enfants), tandis que les plus férus d’aviation pourront s’essayer aux simulateurs de vol et aux amphicabines en réalité virtuelle.
L’équipe de France, qui détient la médaille de bronze depuis 2019 derrière la Pologne et la République-Tchèque, compte bien se hisser jusqu’à la première marche du podium en 2022.