Toulouse. Le Stade Toulousain dans les starting-blocks

l’essentiel Annulée ces deux dernières années à cause du contexte sanitaire, cette 1re édition aura lieu sur terre battue extérieure avec des sessions nocturnes.

“Nous sommes très impatients. En principe, cette fois, le Covid ne devrait pas venir gâcher la fête.” Président du Stade Toulousain TC, Marc Tiersonnier a de quoi être serein à l’approche de l’Open de Toulouse (prize-money de 46 600 euros + hébergement), épreuve du circuit Challenger (soit la 2e division du tennis professionnel), prévu du 28 août au 4 septembre sur les courts extérieurs en terre battue des Sept-Deniers.

Après deux premiers crus sur le circuit ITF (en 2018 et 2019, cette dernière version avait d’ailleurs été remportée par Benjamin Bonzi contre Hugo Gaston), le club “rouge et noir” change enfin de catégorie. “Ce Challenger aurait dû être lancé en 2020. Malheureusement, comme l’année suivante, la crise sanitaire avait tout chamboulé. Cette année, initialement, c’est la deuxième semaine de juillet qui nous avait été proposée. Désormais, ma seule petite incertitude concerne la météo. Pour tout le reste, nous sommes prêts. Nous avons hâte de nous attaquer réellement à l’organisation du tournoi et en particulier tout ce qui concerne l’accueil des joueurs et du public, et toute la logistique qui en découle. On prévoit des tribunes avec une capacité entre 500 et 600 personnes. Quant aux sessions nocturnes, on aimerait pouvoir les faire démarrer à partir de 18 heures ou 19 heures”, explique le dirigeant, soutenu par 70 bénévoles.

“Des joueurs classés entre la 100e et la 250e place mondiale”

Concernant les participants, “il est encore trop tôt pour donner une liste définitive”, indique d’entrée Marc Tiersonnier. Bien évidemment, le club “rouge et noir” aurait aimé voir ses meilleurs joueurs disputer ce Challenger. “Mais je rappelle que notre tournoi tombe pendant la première semaine de l’US Open. Cela aurait été génial d’avoir Benjamin Bonzi et Hugo Gaston dans le tableau. Toutefois, on espère qu’ils iront loin sur le ciment américain”, poursuit le président du STTC.

Néanmoins, le plateau devrait tout de même avoir fière allure. “On devrait pouvoir compter sur des joueurs classés entre la 100e et la 250e place mondiale environ”, annonce le dirigeant stadiste. À noter que le rendez-vous toulousain aura pour principale concurrence le tournoi de Côme en Italie, qui se dispute lui aussi sur terre battue extérieure.