Béziers : le coup de gueule du président de l’ASBH contre le système d’arbitrage

Jean-Michel Vidal estime que les arbitres ne jouent pas le jeu avec l’ASBH quand il s’agit de demander la vidéo.

Jean-Michel Vidal, le président du directoire de l’ASBH, n’est pas vraiment du genre à râler après les arbitres. Si c’est le cas, cela reste toujours confidentiel. Il est même capable de féliciter un homme au sifflet.

Ce qu’il a d’ailleurs fait la saison dernière, après avoir vu son équipe perdre à Colomiers, au terme d’une rencontre où il a estimé que l’arbitre avait été impérial.

Il avait notamment écrit à Sébastien Minéry qui avait officié dans cette partie : “Je n’ai pas pour habitude de porter, par écrit, un jugement sur l’arbitrage d’un match. Néanmoins, malgré la défaite, je souhaitais vous dire que j’ai trouvé votre arbitrage très juste. Dans des conditions difficiles, vous avez réussi à maintenir un certain rythme à cette rencontre, en sanctionnant sans exagération et avec justesse. Un arbitrage de ce niveau permet aux équipes de s’exprimer, et aux spectateurs et téléspectateurs de mieux apprécier.”

Un en-avant flagrant

Suite au match à Carcassonne, où son équipe a été battue de deux points (26-24), comme bon nombre de supporters qui avaient fait le déplacement dans l’Aude, au-delà du résultat, Jean-Michel Vidal était en colère : “J’en ai ras le bol, rouspète-il. Tous les appels à la vidéo sont systématiquement contre nous. En sachant que chaque fois que notre capitaine demande un arbitrage vidéo, il nous est refusé ! Sur la dernière action de Carcassonne, il y a un en-avant flagrant. Cela s’est vu partout. Jean-Baptiste Barrère a demandé la vidéo et une fois encore, elle a été refusée. Idem sur le premier essai de Carcassonne. Cela a été le cas sur nos cinq derniers matches. On nous a toujours dit non. C’est incroyable. Je sais bien qu’il est parfois compliqué d’arbitrer et qu’un arbitre peut se tromper. D’ailleurs celui qui nous a dirigés à Carcassonne a été bon. Mais ce qui n’est pas normal, c’est qu’on nous refuse la vidéo.”

Et le président de saisir un peu mieux la colère de ses joueurs : “Ils ressentent une terrible injustice. Je le comprends. Jean-Baptiste Barrère était vraiment abattu après ce match….”

En espérant être entendu pour la venue de Montauban vendredi.