Colomiers. Pour les Columérins, c’est « un immense soulagement »

l’essentiel Les Columérins ont remporté vendredi un succès en toute fin de rencontre grâce à une pénalité de Thomas Girard. Au-delà de la joie du dénouement tardif, ils retenaient l’abnégation remarquable qui a contribué à cette victoire.

C’est le genre de scénario pour lesquels on vient au stade. Après un match sous tension, les Columérins sont parvenus à obtenir un succès précieux sur leur pelouse face à Aix-en-Provence. Et ce, à la faveur d’une pénalité de la gagne après la sirène transformée par Thomas Girard.

“C’est un immense soulagement, exprimait l’entraîneur des avants Fabien Berneau après la rencontre. Tu cours après le score tout au long du match, et tu es libéré à la toute fin sur une faute adverse. Les joueurs sont allés chercher avec les tripes cette belle victoire.” La célébration des joueurs au coup de sifflet final était révélatrice d’une part de l’importance d’une telle victoire face à un concurrent direct dans la course à la qualification, et d’autre part de la difficulté de cette entreprise.

“Batailler derrière pour revenir au score tout le match, c’est là où la joie est belle à la fin, témoigne le centre Fabien Perrin. Je n’ai pas les stats mais sur la possession et l’occupation on a quand même dominé ce match. Et ça ne se débloque qu’à la fin.”

Pour arriver à ce dénouement, les Columérins ont fait preuve d’une détermination sans faille.

Un essai crucial avant la pause

C’est l’un des premiers constats que fait l’entraîneur des avants Fabien Berneau : “Beaucoup de nos temps forts n’ont pas été récompensés. En fin de première mi-temps on enchaînait les pénalités à cinq mètres de la ligne adverse, et on n’a pas été récompensé comme il se doit. Malgré tout, les joueurs se sont accrochés et sont allés chercher l’essai avec un départ de Max Auriac.”

Cet acharnement proche de la ligne, bien après la sirène annonçant la mi-temps, s’est avéré bénéfique. “Cet essai nous fait du bien, reconnaît Fabien Perrin. Jusque-là, on avait eu de jolis mouvements mais on réalisait la passe de trop, et on ne concrétisait pas au bout. On s’est dit que la conservation paiera.”

Dans le deuxième acte, les Columérins sont parvenus à entreprendre davantage. Et tant mieux, car le rideau aixois était plutôt hermétique. “Ça ne se joue pas à grand-chose. On loupe quelques coups de pied, mais Thomas (Girard, NDLR) met celui qui compte, salue le centre columérin. On est content, on se dit que ça va peut-être lancer notre saison pour de bon et tant mieux.”