Ligue 1 – TFC : mais que se passe-t-il avec Junior Flemmings ?

l’essentiel L’international jamaïcain peine depuis son arrivée à Toulouse. Jamais convoqué par Philippe Montanier en Ligue 1, Junior Flemmings semble ne pas s’être adapté aux exigences du football français.

Et si c’était lui, la première véritable erreur de casting du TFC version Redbird ? Arrivé au TFC en janvier 2022, Junior Flemmings n’a (pour l’instant) jamais réussi à démontrer l’étendue de son talent, que ce soit au staff téféciste ou au public toulousain.

Pourtant, l’arrivée du Jamaïcain sur les bords de Garonne avait de quoi séduire. « Junior Flemmings est un joueur que nous suivions régulièrement depuis un an, déclarait au moment de sa signature, le président du TFC, Damien Comolli. Son profil d’attaquant lui permet d’évoluer à plusieurs postes. Par sa puissance, sa vitesse, son explosivité et son sens de la finition, Junior a toutes les qualités sportives pour s’imposer dans le football français. » Mais huit mois après avoir posé ses valises à Toulouse, tout le monde est resté sur sa faim.

Alors bien sûr, l’attaquant qui a débarqué au TFC en provenance du Birmingham Legion Fc (2e division américaine) avait besoin de quelques mois pour s’adapter à son nouvel environnement. Mais il est légitime que décideurs et suiveurs toulousains commencent à s’impatienter. La saison passée, le Reggae Boy (surnom des internationaux jamaïcain) n’a pris part qu’à trois rencontres pour un total de 25 minutes passées sur le terrain. C’est loin d’être suffisant pour un joueur qui a pourtant été désigné, quelques semaines plus tard, meilleur joueur de la Ligue des Nations Concacaf grâce à ses performances avec la sélection Jamaïcaine (juin 2022).

« À mes yeux, il est un peu en dessous… »

Et la situation semble s’être aggravée depuis son retour de vacances en juillet dernier. Cet été, le joueur n’a pris part à aucun match amical et s’entraînait régulièrement avec la réserve. « Flemmings revient plutôt bien, mais offensivement il y a une grosse concurrence cette année. À mes yeux il est un peu en dessous », expliquait à la fin du mois d’août Philippe Montanier.

Un peu en retrait au sein du groupe professionnel, le joueur a cependant fait son retour lors des séances d’entraînements. Le plus souvent avec le dossard de « joker » sur le dos. Un « sparring-partner » plutôt qu’une véritable solution supplémentaire aux yeux de son coach ? Difficile à dire. Une chose est sûre, avec la récente blessure de Ratao, le Jamaïcain pourrait enfin avoir l’occasion de pointer le bout de son nez… Ou au moins apparaître dans la liste des 21 lors des prochains matchs. Un moindre mal pour ce Reggae Boy qui peine à trouver le tempo.