L’UCS pour exorciser ses vieux démons (+ vidéos)

L’UCS est rassurée. Mais pas encore soulagée. Proches de réaliser un authentique exploit dimanche dernier sur la pelouse de Saint-Jean d’Angély face au grand favori pour la montée en Pro D2 Valence/Romans (20-23), les Unionistes ont vite basculé sur le premier déplacement de la saison ce samedi (19h) du côté de Tarbes. Chez l’une des équipes…

L’UCS est rassurée. Mais pas encore soulagée. Proches de réaliser un authentique exploit dimanche dernier sur la pelouse de Saint-Jean d’Angély face au grand favori pour la montée en Pro D2 Valence/Romans (20-23), les Unionistes ont vite basculé sur le premier déplacement de la saison ce samedi (19h) du côté de Tarbes. Chez l’une des équipes les plus abordables sur le papier de ce premier bloc.

Mais gare aux Haut-Pyrénéens qui ont collé deux roustes à l’UCS la saison dernière. Une monumentale au Parc des Sports de Cognac (57-18) et presque autant au retour au stade Maurice-Trélut (48-25).

On n’a jamais réussi à les battre », sourit nerveusement Fabrice Landreau qui a dû se contenter pour l’instant d’un simple match nul (9-9 à Tarbes lors de la saison 2020-2021) et cherche donc la solution pour terrasser les Tarbais. « C’est notre challenge. Savoir comment faire pour y arriver », se questionnait cette semaine le manager de l’Union qui a néanmoins de nouveaux atouts en main.

Tuva seul rentrant

A commencer par les puissants et expérimentés Junior Maninoa et Filipe Manu qui évoluaient encore il y a quelques mois dans le camp d’en face (voir encadré) et qui ont certainement distillé de précieux conseils à leur nouveau coach. Méfiant toutefois.

On n’a jamais réussi à les battre. C’est notre challenge. Savoir comment faire pour y arriver.

« Il y a chez eux de nouveaux visages mais leur état d’esprit, leur façon de jouer et leurs hommes clés sont toujours là, note l’ancien talonneur international qui appuie le trait. C’est une équipe très fiable, très régulière, qui est rompue à ce championnat. On va voir de notre côté si on peut prétendre à de meilleurs résultats que l’an dernier. » Même si ce sera difficile de faire pire !

Au sein d’un effectif qui évoluera très peu par rapport à la semaine dernière avec le simple retour de Jone Tuva au centre, le jeune demi d’ouverture rochelais Mathis Garnier, arrivé cet été en provenance de Dijon, se veut même ambitieux à l’heure de se rendre au pied des Pyrénées.

« On va affronter une équipe qui a elle aussi perdu son premier match (ndlr : 22-17 à Chambéry) et qui va lutter comme nous pour le maintien. On a donc l’obligation d’aller chercher quelque chose là-bas. Ça va être compliqué mais on se doit de ne rien lâcher pendant 80 minutes. »

Il n’a pas vécu les anciens traumatismes mais compte bien, comme tous ses coéquipiers, mettre fin à la série noire.

Les deux papas Manu et Maninoa ont changé de camp

Pièces maîtresses de Tarbes la saison dernière, Junior Maninoa et Filipe Manu (36 ans tous les deux) ont rejoint l’UCS durant l’intersaison et retrouveront donc ce soir un stade Trélut qu’ils connaissent comme leur poche. « Ça va faire bizarre de retourner là-bas mais j’espère que cette fois-ci, le résultat sera meilleur que l’an passé », rigole Junior Maninoa qui avait passé 105 points en deux matches à l’Union la saison dernière.
« C’est mon club de cœur parce que j’y ai passé cinq belles saisons (ndlr : trois en Pro D2 de 2013 à 2016 puis deux en Nationale en 2020 et 2021) et que je n’en garde que de bons souvenirs, souligne de son côté Filipe Manu. Le retour là-bas arrive vite. J’espère juste que je ne vais pas me tromper de vestiaires (rires) parce que c’est la première fois que je vais les jouer à Trélut. Ce sera un moment extrêmement particulier pour moi ».
« Cette fois les deux papas sont dans notre camp », savoure Fabrice Landreau. « Ce sera un match sympa pour eux. J’espère qu’ils vont nous apporter ce petit supplément d’âme afin de battre enfin Tarbes. »