Nouvelle saison, nouveaux visages, même favori

Les Parisiennes ont prouvé en 2021 qu’elles pouvaient s’accaparer la couronne, avec un sacre inédit pour elles en D1…

Les Parisiennes ont prouvé en 2021 qu’elles pouvaient s’accaparer la couronne, avec un sacre inédit pour elles en D1, mais elles ont dû rendre leur bien aux rivales lyonnaises en mai dernier à l’issue d’un exercice éprouvant sur bien des plans.

L’affaire Hamraoui et ses secousses internes ont fait trembler le club de la capitale sur ses fondations, et celui-ci espère repartir du bon pied après un vaste remaniement estival.

« Il y a cette notion de nouveau défi, cette idée de repartir à zéro en quelque sorte, c’est intéressant », a lancé en août le nouvel entraîneur Gérard Prêcheur, ancien de l’OL (2014-2017), nommé en remplacement de Didier Ollé-Nicolle.

Martens, recrue phare

Derrière lui, l’organigramme a aussi bougé avec le départ d’Ulrich Ramé, ex-manager sportif des féminines, remplacé par l’Italien Angelo Castellazzi, nommé « directeur sportif » et accompagné par l’ancienne joueuse Sabrina Delannoy.

Après avoir prolongé sa star d’attaque Marie-Antoinette Katoto, le PSG a attiré l’ailière néerlandaise Lieke Martens, une pointure au niveau européen, ainsi que la milieu française Oriane Jean-François et la gardienne australienne Lydia Williams. La milieu néerlandaise Jackie Groenen (Manchester United) est annoncée proche.

En revanche, le début de saison reste contrarié par la mise à l’écart de Kheira Hamraoui, les envies de départ de la capitaine Grace Geyoro (vers Chelsea) et la longue indisponibilité de Katoto, opérée du genou droit fin juillet après sa blessure avec les Bleues à l’Euro.

Du côté de l’OL, en déplacement dimanche (12h45) à Reims, une autre cadre de l’équipe de France est sur le flanc : Griedge Mbock a quitté ses partenaires de sélection en pleurs et sur civière, mardi contre la Grèce, après avoir subi une « luxation » du genou droit nécessitant une prochaine opération, selon la FFF.

Les Lyonnaises restent pourvues d’un effectif de stars sans égal en France voire en Europe, de Christiane Endler à Ada Hegerberg, en passant par Delphine Cascarino, Amandine Henry et Lindsey Horan, mais elles se retrouvent assez démunies en défense au poste d’axiale.

L’absence de Mbock et le départ de Kadeisha Buchanan, à Chelsea, laissent la capitaine Wendie Renard (récemment blessée) assez seule. La jeune Alice Sombath (18 ans) ou l’expérimentée Henry, parfois utilisée en défense centrale, postulent pour l’accompagner.

Au milieu de terrain, où les talents ne manquaient déjà pas, l’OL s’est encore renforcé cet été en allant récupérer l’internationale allemande Sara Däbritz, partie du PSG où elle était en fin de contrat.

PFC, objectif podium

Derrière les deux locomotives du Championnat, le Paris FC compte capitaliser sur le dernier exercice réussi (troisième de D1) avec un effectif tiré par Clara Matéo et Ouleymata Sarr, guidé par la capitaine Gaëtane Thiney et dirigé par Sandrine Soubeyrand.

Le club francilien, après son échec en qualifications pour la Ligue des champions (défaite aux tirs au but face à l’AS Rome), va se concentrer pleinement sur sa tâche domestique, avec l’objectif de repousser la concurrence de Fleury, Montpellier, Bordeaux ou encore Reims.

Les promus Rodez et le Havre, comme leurs prédécesseurs, s’emploieront surtout à tenter de se maintenir.

À l’étage inférieur, la D2 entame sa dernière saison avec deux groupes de douze équipes chacun. À partir de l’exercice 2023-2024, il n’existera plus qu’un seul groupe avec douze équipes, une réforme qui s’accompagne de la création d’une troisième division.