Trophées du rugby amateur 34 : votez ici pour le meilleur joueur de Fédérale

Midi Libre, le Comité Départemental de l’Hérault de rugby et L’Agence lancent les premiers Trophées du rugby amateur dans l’Hérault. Votez du 6 au 18 septembre, pour élire vos favoris dans les 15 catégories, aujourd’hui place aux catégories : Meilleur joueur de Fédérale et Meilleur jeune joueur (U19).

Ce trophée est parrainé par : SIETEL

Mathieu Amoros.

Mathieu Amoros (Arrière / Agde)

Quart de finale de Fédérale 2, sous la chaleur étouffante de Chateaurenard. Il reste moins de cinq minutes, face à Annonay, et l’arrière et buteur du ROA, Mathieu Amoros, a la possibilité de faire passer les siens devant pour la première fois de la rencontre.

Trente mètres en face, c’est une formalité pour le numéro 15 et Agde passe devant (25-24), après avoir été mené jusqu’à 24-6. Ce jour-là, le gaucher a enquillé sept coups de pied et vingt points pour mener les siens vers le succès. Artisan du titre de champion de France avec 32 points en 16e de finale (aller et retour confondu), 14 points en 8e de finale, et enfin 14 points en demi-finale. En finale, l’expérimenté arrière a ajouté 15 points en finale, face à l’Isle-Jourdain (15-3).

À 36 ans, le joueur qui a fait toute sa formation à Béziers, a atteint le sommet, avec un club dans lequel il évolue depuis 2014. Le buteur fétiche du RO Agde a démarré au foot, ce qui explique certainement son habileté face aux perches. Il a pleinement participé aux succès de son club autant en saison régulière (premier de poule), qu’en phases finales. De retour en Fédérale 1 avec les pensionnaires du stade Michel-Millet, Amoros repartira, avec ses “jambes de 20 ans”, dans un trio redoutable et redouté avec ses ailiers Pierre Barthez et Mathieu Escalle.


Christophe Flamant.

Christophe Flamant (Arrière/Servian-Boujan)

Il ne pouvait rêver meilleure sortie que celle qui l’a vécue. Si, peut-être un titre de champion de France de Fédérale 3. Mais Christophe Flamant, 34 ans, a pu terminer son aventure avec le Servian-Boujan Rugby, sur une bonne note, avec une montée historique en Fédérale 2.

“C’est ma plus belle saison, raconte l’arrière. On a vécu un truc de fou, j’ai des souvenirs plein la tête, une communion incroyable avec nos supporters.” Une aventure hors du commun qui a vu les banlieusards biterrois se déplacer à Saint-Léger des Vignes (à côté de Nevers) puis à Versailles, pour valider leur billet d’accession à l’échelon supérieur.

La défaite en demi-finale face à l’Usep Ger Séron, futur champion, laisse tout de même des regrets. “C’est rageant de perdre comme ça (14-13), aussi proche du but”, ajoute le tonique arrière. Une demi-finale venue couronner une saison de haut-vol, où la troupe du trio Cortes-Gayraud-Varraud a fait la course en tête avec Palavas-Lunel et Pézenas, tout du long. Cette saison, Flamant a quitté Servian, là où il a mis ses premiers crampons, et joué plus d’une dizaine d’années. Et évoluera à Lieuran, en Régionale 3. Il n’avait pas envie de faire l’année de trop dans une Fédérale 2 où le niveau d’exigence monte encore d’un cran. Mais rassurez-vous, il continuera de martyriser les défenses héraultaises, occitanes, voire plus, avec ses courses “en cut” et ses déboulés.


Benoit Goudal (Demi de mêlée / Pézenas)

Il devait, à l’instar de son collègue Flamant, avec qui il a évolué six ans au Stade Piscénois, quitté son club de toujours à la fin de la saison. Mais Benoît a le sang violet, et quand les dirigeants piscénois ont fait appel à lui pour prolonger son bail d’une saison, le polyvalent demi de mêlée/demi d’ouverture a répondu présent. “J’avais annoncé ma fin de carrière”, explique-t-il. Mais un départ tardif de Quentin Cabanel, (le numéro 10) et la difficulté pour trouver un remplaçant, ont convaincu les dirigeants de faire appel à l’enfant du club. Il a découvert les stades Trigit et Municipal il y a une vingtaine d’années et, mis à part un interlude montpelliérain où Benoît a joué en Espoirs au MHRC, à l’époque, il est toujours resté fidèle au Stade Piscénois et a fait gagner une paire de matches, ces dernières saisons. La saison passée, Pézenas a lui aussi atteint ses objectifs de montée, en galérant un peu plus que les voisins héraultais de Servian-Boujan et Palavas-Lunel. “On n’a pas eu de chance sur le tirage au sort des phases finales, regrette Benoit. On est tombé sur une solide équipe de Palavas-Lunel dès les 16e de finale.” 

Défaits lors de cette double confrontation, les Violets sont allés chercher l’accession en barrages face à Rivesaltes. Cette nouvelle saison en Fédérale 2, Goudal la voit comme “une saison ouverte avec pas mal de promus dans la poule”. Sa vraie dernière saison cette fois ? “Oui, surtout si vous demandez à ma femme”, plaisante le Piscénois.