Une première victoire en demi-teinte pour l’ETEC

Pas de quoi totalement faire vaciller le chaudron, qui affichait complet pour cette première. Mais des ongles ont dû être rongés dans les tribunes, devant ce scénario presque improbable. Pas de quoi pavoiser, mais l’essentiel est là, avec ces trois points et un championnat bien lancé pour l’ETEC.

Les points de satisfactions

Si, on y reviendra, collectivement, tout n’a pas été parfait, l’ETEC a pu compter sur quelques fortes individualités. En premier lieu son gardien Romain Mercher. Le jeune portier aura davantage de responsabilités cette saison, avec la retraite de l’emblématique Dorian Signoret. Il a porté l’héritage de fort belle manière.

On peut presque mettre de côté la statistique brute de ses 12 arrêts pour se concentrer sur l’importance de l’arrêt au bon moment. Comme sur des nombreuses contre-attaques basques, ces fameux immanquables où les visiteurs se sont parfois heurtés à un vrai mur. Dont certains qui auraient pu totalement relancer Irissarry. Quand on sait que la paire visiteuse a totalisé 4 arrêts…

Lui non plus n’a pas une feuille de stats à faire frémir l’amateur de chiffres, avec ses deux buts. Mais Louis Alter a fait tellement de bien à son équipe. Intronisé demi-centre, il a accéléré et fluidifié le jeu. Avec quelques caviars, dont certains qui n’ont parfois pas été bien exploités par ses coéquipiers. Il a cependant été un peu rattrapé par la peur qui a gagné son équipe en fin de match. Le poste de demi-centre a globalement été une belle satisfaction

On retiendra également la précieuse victoire : « C’était important, car on savait qu’on était attendu à domicile », confie Rémi Faugères satisfait du travail effectué avant de se déplacer la semaine prochaine à l’Union avec une victoire en poche. L’important ce sont les trois points !

Les axes de travail

La gestion des temps faibles est encore à travailler. L’ETEC a connu trop de trous d’air. Un 5-0 en première mi-temps (de 9-6 à 9-11). Avant de connaître une fin de match crispante malgré l’avantage pris au cœur du second acte.

« C’est un match qu’on aurait pu gagner largement », reconnaît Rémi Faugères. « On a un groupe jeune, avec une capacité d’accélérer et d’avoir de gros temps forts, mais aussi d’avoir des temps faibles. Qu’on va devoir apprendre rapidement à gérer, car cela peut nous jouer des tours ».
En effet, l’ETEC n’a sans doute pas affronté l’équipe la plus redoutable de la poule. Face à un adversaire plus coriace, ces trous peuvent être fatals. Mais c’est le début de saison, avec un groupe également renouvelé, qui apprend à trouver ses automatismes et son identité.

L’ETEC a également souffert sur ses ailes, surtout défensivement, avec beaucoup de buts encaissés sur les côtés. Et offensivement, pour trouver les ailiers, même si Anthony Heroux termine meilleur buteur charentais, avec 10 buts. Dont 3 penalties et quelques contre-attaques.

Contre l’Union la semaine prochaine, l’ETEC cherchera à valider ses progrès.