[vc_row][vc_column]

[/vc_column][/vc_row]

« Black bourges » : que signifie cette expression de Darmanin pour qualifier les casseurs des manifestations

Dans une interview ce 24 mars, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a utilisé l’expression « Black bourges », en référence aux blacks blocs, pour désigner les casseurs des manifestations contre la réforme des retraites. 

Alors que la contestation se poursuit en France contre le projet de réforme des retraites, de nombreux incidents sont survenus au cours des dernières manifestations. Du côté des forces de l’ordre, comme du côté des manifestants, le ton se durcit et des actes violents sont déplorés de chaque côté.

A lire aussi : « La prochaine fois tu monteras dans une ambulance » : des policiers enregistrés en menaçant des manifestants, l’IGPN saisie

« Enfants de bonnes familles »

Invité à réagir à ces tensions grandissantes, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin était sur le plateau de CNews ce vendredi 24 mars. Il a évoqué le chiffre de « 1 500 casseurs » venus grossir les rangs de la manifestation parisienne de la veille. Ceux qui sont habituellement désignés par les forces de l’ordre comme les « black blocs », ont été désignés comme des « black bourges » par le ministre.

On sait tous que ce sont parfois des enfants de bonnes familles qui font ça, qui se griment en noir et vont attaquer des McDonald’s, des Burger King, une bijouterie vandalisée, ces personnes ont toutes été interpellées… […] Des gens qui ont attaqué au cocktail Molotov, au pavé, à la barre de fer des policiers et des gendarmes ».

« Ils veulent casser du flic et s’ils pouvaient en tuer un ils s’en réjouiraient », estime Gérald Darmanin. Les black blocs sont des manifestants violents, qui infiltrent les cortèges, généralement habillés en noir et cagoulés, pour en découdre.

L’extrême gauche ciblée par le ministre

Pour la politologue Myriam Benraad, interrogée par Ouest France, les black blocs sont « initialement, en 1980, des gens assez éduqués », selon elle, « aujourd’hui en France, c’est plutôt la gauche radicale, même s’il n’est pas si simple de déterminer leur provenance« , indique-t-elle, selon un extrait de son interview cité par BFM.

Sur CNews, Gérald Darmanin n’est pas si nuancé. « Je pense que l’extrême gauche veut tuer nos institutions« , a déclaré le ministre de l’Intérieur. « Je pense que cette radicalisation de l’extrême gauche doit être combattue par tout le monde. Ce matin, j’ai entendu Laurent Berger, de façon très responsable, condamner ces violences », a-t-il ajouté, rappelant que ces phénomènes sont à la marge dans les manifestations, remerciant les syndicats « de manière générale, qui sont extrêmement responsables » et apportant son soutien aux forces de l’ordre.

Comments are closed.