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La France dépense sans compter et emprunte pour boucler ses fins de mois. Risqué, à l’heure de la remontée des taux.
Par François Miguet

Enchère flash. Séance d’adjudication de bons du Trésor français, le lundi 6 mars, à Bercy, sous la houlette de Cyril Rousseau (debout, à dr.), directeur général de l’Agence France Trésor, et de Julika Courtade-Gross, directrice adjointe (debout, en veste grise).
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La vue est plutôt plaisante au 8e étage du bâtiment Colbert du ministère de l’Économie. Avec l’Accor Arena en face, la Seine qui le longe, puis, sur l’autre rive, la bibliothèque François-Mitterrand et les tours Duo flambant neuves signées Jean Nouvel. Mais ceux qui nous reçoivent en ce lundi de mars n’ont guère le temps d’en profiter. Ils sont rivés à leurs écrans plats reliés aux réseaux de la Banque de France et de Bloomberg. « Il est 14 h 40, l’adjudication va se clôturer dans dix minutes, suivez-moi ! » enjoint le maître des lieux, Cyril Rousseau. Ce quadra diplômé de Polytechnique pilote la cinquantaine d’agents de l’Agence France Trésor (AFT). Autant d’opérateurs de marché et d’analystes dont le métier consiste à gérer et à écouler de la dette publique française.
L’heure fatidiqu…
CYRIL MARCILHACY/ITEM POUR « LE POINT »
Source: lepoint.fr