
La semaine de l’éducation financière se tient du 20 au 26 mars. Elle est organisée dans plus de cent pays sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En France, c’est la Banque de France en tant qu’opérateur national de la stratégie d’éducation économique, budgétaire et financière qui se charge de la 11e édition de l’événement.
Comment mieux gérer un budget et un compte bancaire, utiliser les moyens de paiement en toute sécurité, mesurer le coût d’un crédit, choisir une assurance adaptée, épargner pour faire face à des imprévus et financer des projets, savoir réagir en cas de difficultés financières, identifier et éviter les arnaques… Ces sujets essentiels seront au cœur des actions mises en place pour cette édition. Durant cette semaine, des ateliers de sensibilisation privilégiant une approche ludo-pédagogique et l’échange seront ainsi proposés gratuitement partout en France.
Newsletter, podcast, compte Instagram, webinaire : de nombreuses formations d’éducation financière s’adressent spécifiquement à un public féminin, comme Plan Cash, Femca, ViveS, Richissime ou encore Mon budget bento. « Les femmes parlent peu d’argent entre amies, contrairement aux hommes, qui discutent entre eux de leurs investissements, constate Hélène Gherbi, fondatrice de la plate-forme de formation aux finances personnelles Femca. Nous répondons à ce besoin avec notamment des sessions de formation collectives. Cela crée un effet de groupe et leur donne l’impulsion pour se lancer dans l’investissement. »
Il ne s’agit pas de recommander le contrat d’assurance-vie de telle ou telle compagnie : c’est même tout à fait interdit, puisque l’activité de conseil en investissements financiers est réglementée et réservée à des acteurs agréés. Ces formations ont plutôt vocation à mettre le pied à l’étrier, en donnant les clés des principaux placements (Bourse, immobilier, retraite, etc.) et de la gestion d’un budget sans jargon technique et avec un ton souvent décalé.
Des formations « pratico-pratiques »
Dans ses billets, Maeva, de Mon budget bento, tutoie ses lectrices, parsème ses explications d’émojis et n’utilise pas de termes compliqués, y compris lorsqu’elle décrypte le fonctionnement d’un compte à terme ou d’un plan d’épargne-retraite. « Ce n’est pas parce qu’on parle de finance qu’il faut être ennuyeux. Je tutoie mes lectrices, car je suis comme ça dans la vie ! », explique Maeva, commerciale dans la tech, qui a fait de l’éducation financière son hobby. Elle a commencé cette aventure avec un compte Instagram, dont les 53 000 followers sont principalement des femmes actives de 24 à 35 ans.
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