
Cinq ans de procédure plus tard, un journaliste Néerlandais obtient gain de cause : il récupère les notes de frais de la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur l’année 2017. Année où la ville a obtenu l’organisation des Jeux Olympiques.
« J’ai enfin les notes de frais d’Anne Hidalgo et son cabinet pour l’année 2017. L’enquête continue ». Le journaliste néerlandais Stefan de Vries a finalement obtenu ce qu’il voulait. Cela fait cinq ans qu’il mène ce combat avec la mairie de Paris afin de montrer aux contribuables « combien la campagne pour les JO » leur avait coûté.
?BREAKING: Après plus de 5 ans, et à la fin d’un accueil cordial à l’Hotel de Ville de @Paris, j’ai enfin les notes de frais d’@Anne_Hidalgo et son cabinet pour l’année 2017. L’enquête continue. Merci de votre soutien ! #jurisprudence #transparence pic.twitter.com/NzkOK0aC3T
— Stefan de Vries (@stefandevries) March 17, 2023
Une longue procédure…
Le journaliste free-lance installé entre Paris et Amsterdam a dû faire des pieds et des mains pour obtenir enfin ces documents. Il les avait demandés pour la première fois au début de l’année 2018. Seulement quelques mois après que la ville de Paris est obtenue l’organisation des JO pour 2024 et qu’Anne Hidalgo est multipliée ses déplacements à travers le monde pour vanter la candidature parisienne. La maire de Paris n’avait pas accédé à sa demande.
En mars 2021, le tribunal administratif de Paris avait d’ores et déjà accepté la requête du journaliste. Ordonnant à la ville de Paris de communiquer ses notes de frais. Jugement par la suite annulé par le Conseil d’Etat, convoqué par Paris. Pour autant, les Sages ont fini par donner raison à Stefan de Vries, affirmant que « des notes de frais et reçus de déplacements ainsi que des notes de frais de restauration et reçus de frais de représentation d’élus locaux ou d’agent publics constituent des documents administratifs, communicables à toutes personnes qui en fait la demande ».
… Pour obtenir gain de cause
Dès lors, le journaliste a été reçu ce vendredi 17 mars par la secrétaire générale adjointe de la Ville et Yves Charpenel, président de la commission de déontologie des élus parisiens. Il est reparti avec six dossiers en mains. Correspondant chacun aux frais de représentation, de déplacement et restauration de la maire socialiste et de cinq de ses collaborateurs.