Ligue des champions féminine : le PSG et l’OL défaits en quarts de finale aller

La capitaine du PSG, Grace Geyoro, lors d’un duel contre Lena Oberdorf, de l’équipe de Wolfsburg, lors du quart final aller de la Ligue des champions perdu 1-0 au Parc des Princes, à Paris, le 22 mars 2023.

La soirée n’a pas réussi aux Françaises. Le Paris Saint-Germain s’est incliné contre les Allemandes de Wolfsburg (1-0) mercredi 22 mars, en quart de finale aller de la Ligue des champions féminine, au Parc des Princes, tandis que les joueuses de l’Olympique lyonnais, tenantes du titre, étaient, elles aussi battues 1-0 par les Anglaises de Chelsea.

La situation se complique pour les Parisiennes, qui devront forcément gagner en Allemagne jeudi prochain pour accéder au dernier carré de la compétition, qu’elles ont atteint les trois dernières années (2020, 2021, 2022). La situation est tout aussi délicate pour l’OL qui devra s’imposer le 30 mars à Londres par deux buts d’écart pour espérer se qualifier en demi-finales.

Réduites à dix à l’heure de jeu, à cause d’une main dans la surface de la défenseure française Elisa De Almeida, avertie pour la deuxième fois du match, les Parisiennes ont concédé un penalty alors qu’elles dominaient le jeu.

Un penalty contre le cours du jeu

Devant les 18 000 supporters parisiens, Dominique Janssen a converti le penalty, sifflé après visionnage de la VAR, d’un tir à ras de terre qui a pris à contre-pied Sarah Bouhaddi (62).

Juste avant, un penalty finalement annulé par la VAR avait été sifflé en faveur du PSG : la latérale gauche Sakina Karchaoui, lancée à toute vitesse, avait été accrochée par le genou de Marina Hegering et l’arbitre anglaise a jugé qu’il n’y avait pas faute après avoir revu les images de l’action.

Malgré l’infériorité numérique, les partenaires de la capitaine Grace Geyoro, qualifiées pour la finale de la Coupe de France et actuelles deuxièmes du Championnat, ont été les premières dans les duels et ont gardé le pied sur le ballon, sans se procurer de réelles occasions.

La dernière défaite du PSG remonte au 22 décembre 2022 en Ligue des champions contre Chelsea (0-3). Depuis, Paris restait sur neuf matches sans défaite.

Des Lyonnaises pas assez dangereuses

Comme leurs homologues parisiennes, les Lyonnaises ont elles aussi dominé la première période. Mais elles n’ont pas vraiment su se montrer dangereuses hormis sur deux opportunités non cadrées d’Eugénie Le Sommer (9) et Sarah Däbritz (39). Elles ont obtenu six corners contre deux à Chelsea qui, malgré la sortie prématurée de l’internationale anglaise Millie Bright sur blessure (43), a été plus incisif.

La défenseuse de Lyon Selma Bacha face à la joueuse Chelsea Maren Mjelde lors du quart de finale aller de la Ligue des champions perdu 1-0 contre Chelsea, au Groupama Stadium à Décines-Charpieu, près de Lyon, le 22 mars 2023.

Et Guro Reiten a trouvé l’ouverture d’un tir enveloppé du droit après une passe d’Erin Cuthbert qui avait récupéré le ballon dans les pieds de Lindsay Horan (28).

Chelsea a rapidement eu d’autres occasions avec une tentative de Lauren James qui a heurté le poteau (36) alors que Samantha Kerr a manqué le cadre de justesse dans le temps additionnel de la première période (45+5).

Peu après la mi-temps, James et Johanna Rytting Kaneryd ont encore poussé la gardienne chilienne de l’OL, Christiane Endler, à deux parades en deux temps (54, 89) tout comme Kerr qui a tiré de peu à côté (75).

Globalement, Lyon s’est montré inférieur à son adversaire en termes d’engagement pour faire face à la densité physique de l’équipe londonienne mais également de rythme, à l’image des performances anonymes de Le Sommer, Dzsenifer Maroszan ou Horan.

L’Olympique lyonnais aurait pu toutefois égaliser sur un tir de Delphine Cascarino, touchant le poteau après une mauvaise relance de Magdalena Eriksson sur Vicki Becho (61), ou sur un tir de Daniëlle van de Donk, non cadré (81).

Le Monde avec AFP