
La communauté de communes prévoit une hausse de ses impôts de 3% pour faire face à l’accroissement de ses compétences et ses projets.
Une semaine après leur dernière réunion, les délégués du territoire se sont retrouvés de nouveau à Lagraulet-du-Gers pour une courte séance ouverte par la présentation du rapport d’activité du service commun. Le vote en 2015 d’un schéma de mutualisation a été suivi de la création de ce service commun auquel 22 communes membres sont à ce jour adhérentes pour le secteur ADS (autorisation du droit des sols) qui concerne l’urbanisme (permis de construire, autorisations préalables et certificats d’urbanisme). 14 communes adhèrent au service commun portant sur la valorisation des certificats d’économies d’énergie (CEE) et 5 à celui portant sur les publicités extérieures, soumises à taxes. Comme en a fait état Philippe Bret, vice président en charge de l’urbanisme, le service a encore connu une forte hausse d’activité en 2022 (+16 %). Son action a doublé entre 2020 et 2022. Alors que les délais de traitement se sont allongés et qu’il a fallu faire appel à un prestataire pour assurer une partie des instructions, le service commun va devoir embaucher du personnel pour faire face à ce développement de son activité.
Un endettement qui croit
Si son endettement est supérieur à la moyenne nationale, la CCT peut y faire face en raison de ses capacités de remboursement. L’avenir va solliciter fortement cette solidité financière.
Pour ce faire, en 2023, les recettes de fonctionnement devraient être en nette augmentation alors que les dépenses augmenteront aussi en raison de l’embauche de personnel, la structure restant dans une fourchette très raisonnable en la matière. Pour augmenter ces recettes, la hausse de la fiscalité est prévue, à hauteur de 3 %. Et comme l’a souligné Frédérique Brossard, vice-présidente en charge des finances, de nouvelles hausses de 3 % devraient encore être nécessaires en 2024 et 2025. Car 2023 verra les dépenses d’investissement marquées par un volet conséquent concernant le centre Salvandy (2, 83 millions d’euros) pour un total de 5,92 millions d’euros. Un emprunt de 2,9 millions d’euros sera nécessaire pour y faire face.