« J’ai battu une joueuse portugaise trois manches à une (des manches en cinq buts) puis une autre de Marseille », raconte la licenciée du club de football de table d’Angoulême qui concourait dans la catégorie des féminines de plus de 50 ans.

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« Je pense que si j’ai gagné c’est parce que j’ai su gérer mon stress », considère-t-elle. Et parce qu’elle a déstabilisé ses adversaires par son jeu atypique. « Le baby-foot est une discipline très codifiée, tout le monde joue à peu près de la même façon. Pas moi. Je tape indifféremment avec des joueurs de à droite, à gauche ou au milieu ». Un sport ? « Pour beaucoup oui. Mais pour moi, c’est un loisir », estime celle qui est assistante administrative quand elle n’est pas derrière le baby. Et s’entraîne deux fois par semaine.
« J’ai commencé à jouer quand j’avais 15 ans. J’ai fait une pause de 30 ans, avant de m’y remettre sur le tard », poursuit-elle, portée par son compagnon, Dominique Martin, trésorier du club angoumoisin. Il y a un an, elle a été sacrée pour la première fois championne de France.
Héléna Briottet n’est pas la seule Charentaise à avoir brillé aux championnats du monde. Deux joueurs de baby-foot de Vindelle ont aussi réalisé de sacrées performances : Martial Bochet, 58 ans, et Olivier Perrin, 57 ans, ont obtenu, deux médailles d’argent et trois de bronze.

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« Ils sont vice-champions du monde en double et troisième en double classic, détaille Yannik Thiolat, le président du club de baby-foot de Vindelle. Tous les matchs ont été très accroché. Pour les 10 ans de la création de notre club, ils nous ont apporté le plus beau des cadeaux ».