
Yanis Lenne est l’homme en forme du moment pour le Montpellier Handball. Pour lui, comme pour la plupart de ses partenaires, ce Final 4 sera une première dont il veut profiter pleinement. Début des hostilités ce samedi 27 mai face au Füsche Berlin à 15 h 30.
Vous n’êtes pas nombreux à avoir déjà participé à un Final 4. Avez-vous fait le compte ?
Il y a Val (Porte), Kyllian (Villeminot) mais il n’avait pas beaucoup joué, Diego (Simonet) mais il ne sera pas là en raison de sa blessure au mollet, et Stas (Skube). Lui, il a gagné la Ligue des champions avec le Vardar Skopje en 2019. C’est important d’avoir un meneur de jeu qui sait gérer ces moments.
Comment faire pour ne pas être emporté par une surmotivation ?
J’ai appris à prendre tous les matches de la même façon. Que ce soit Istres en championnat ou Berlin en demi-finale de la Ligue européenne.
Au-delà du résultat, qu’attendez-vous de ce Final 4 ?
C’est quand même la fête. Certes, on ne joue qu’au handball, ce n’est peut-être pas un sport super reconnu. Mais pouvoir jouer des événements pareils, c’est ça qui est génial. J’ai hâte de jouer en Allemagne. Ce sera une première pour moi aussi à Flensburg.
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Quelle sera la clé face à Berlin ?
Il faudra gagner les duels, notamment dans le secteur central face aux Danois Gidsel, Andersson, Holm… Ils aiment bien enfoncer, tomber, revenir, pleurnicher. Il faut être patient et concentré tout le match. Ça peut être compliqué.
Comment vous sentez-vous personnellement ?
Je profite à 100 % sans me poser de question. Je prends énormément de plaisir. C’est sûrement la saison de ma carrière où je me sens le mieux. Je suis plus serein et mâture.
Depuis les tribunes, on sent le plaisir que vous prenez sur le terrain…
Honnêtement, j’ai l’impression que le style de jeu de Montpellier a été fait pour moi. Je peux m’exprimer de différentes manières. Les ailiers ont un rôle important. Je ne peux pas demander plus.
Il y a six mois, l’équipe était au fond du trou. Quel a été le déclic ?
Il ne faut pas se mentir, les gars qui sont arrivés cet été (Konan, Skube, Desbonnet) ont changé l’équipe.
De mémoire, deux frères ont-ils déjà gagné une Coupe d’Europe dans la même équipe ?
Les Karabatic ? Peut-être les Landin à Kiel. Gagner avec mon frère Arthur, ce serait top.