
Les hommes d’Asier Antonio vont défier Pontault-Combault, ce samedi 27 mai à 20 h 45, en barrage retour.
Battus 32-35 ce mercredi dans leur salle pour le match aller du barrage, les Frontignanais vont devoir créer l’exploit, ce soir en Seine-et-Marne. S’ils veulent voir le Final Four, il faudra s’imposer de plus de trois buts.
Fierté
Si la fenêtre de tir s’est rétrécie, le directeur général du Frontignan Thau Handball, Benjamin Curabet, n’en demeure pas moins fier de ce qu’a accompli son équipe, promue à ce niveau. « Il n’y a pas à pâlir de notre prestation, face à une équipe qui est préparée à ce genre d’événement. Nous, on a cravaché pendant trente matchs pour en arriver là, on découvre et on fait des erreurs que l’on ne fait pas habituellement. Je pense que l’enjeu et la surexcitation, dans une salle archi comble, nous ont un peu fait déjouer. Tous avaient envie de bien faire pour les supporters, mais c’est du costaud en face… Pour la suite, je n’ai pas d’inquiétude, juste de la fierté. On en rêvait, mais dans deux ou trois ans. Tout le monde était triste, mais personne n’a triché. Le 14e budget a fait ce qu’il pouvait. »
La surprise est possible
Dans un match à très haute intensité, les hommes d’Asier Antonio ne se sont pas facilités la tâche pour la qualification, mais ils ont au moins apporté des garanties pour le retour. Si ce sont les Franciliens qui passent, le Final Four ne leur assurément pas servi sur un plateau.
Une surprise est même encore tout à fait envisageable. « On en a rêvé, on y est et, finalement, ça ne passe pas loin », poursuit Benjamin Curabet. « En étant maladroits dans plusieurs secteurs, on n’est qu’à moins trois. Désormais, on n’a plus rien à perdre. On devient outsider et c’est justement là qu’on est les meilleurs. Ça peut aller vite, si on a deux ou trois buts d’avance à un moment, la panique peut changer de camp… »