JO de Paris 2024: Brigitte Henriques, présidente du Comité olympique français, démissionne

La vive crise interne au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) va-t-elle ainsi prendre fin ? A quatorze mois du début des Jeux olympiques de Paris 2024, sa présidente, Brigitte Henriques, a démissionné, a indiqué l’instance dans un communiqué publié jeudi 25 mai.

« Dans son propos introductif, Brigitte Henriques, première femme présidente du CNOSF, a expliqué devant les membres de l’assemblée générale les raisons de sa décision, détaille le communiqué. Brigitte Henriques a été applaudie chaleureusement par l’assemblée générale pour sa contribution, son dévouement et le travail de modernisation qu’elle a insufflé au sein de l’institution depuis le début de son mandat. »

« Rebondir ». Des rivalités et des conflits avaient lieu avec le prédécesseur de Brigitte Henriques, Denis Masséglia. L’ancienne vice-présidente de la Fédération française de football (FFF) aurait donc préféré laisser sa place pour donner toute sa chance à l’événement sportif mondial, qui sera une vitrine pour la France et dont l’exécutif attend beaucoup. Brigitte Henriques a ainsi appelé les membres du CNOSFT « à demeurer mobilisés sur l’objectif essentiel et primordial : la pleine réussite des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024 ».

L’intérim sera assuré par Astrid Guyart, actuelle secrétaire générale du CNOSF. Dans les trois mois à venir, un conseil d’administration devra élire un nouveau président. « Il n’y a pas de vainqueur aujourd’hui », a réagi la ministre des Sports, note Le Monde. Mais, selon Amélie Oudéa-Castéra, il peut y avoir « une victoire, celle du sursaut éthique et démocratique ». Elle appelle ainsi le CNOSFT à se « rassembler » et « rebondir ». Une réunion est prévue au ministère mardi 30 mai. Le bureau exécutif de l’instance est attendu.