La présidente du Comité olympique français, Brigitte Henriques, démissionne

La présidente du CNOSF, Brigitte Henriques, le 12 octobre 2022.

Coup de théâtre en pleine assemblée générale du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), quatorze mois avant les Jeux olympiques de Paris 2024. La présidente du comité, Brigitte Henriques, a annoncé jeudi 25 mai sa décision de rendre son mandat, a fait savoir l’instance dans un communiqué.

Les conflits et rivalités internes ont eu raison de l’ancienne vice-présidente de la Fédération française de football (FFF), en guerre ouverte depuis des mois avec son prédécesseur, Denis Masseglia. En démissionnant, Mme Henriques met ainsi fin à une crise interne qui dure depuis plus d’un an et demi.

« Dans son propos introductif, Brigitte Henriques, première femme présidente du CNOSF, a expliqué devant les membres de l’assemblée générale les raisons de sa décision, est-il écrit dans le communiqué. Brigitte Henriques a été applaudie chaleureusement par l’assemblée générale pour sa contribution, son dévouement et le travail de modernisation qu’elle a insufflé au sein de l’institution depuis le début de son mandat. »

C’est Astrid Guyart, actuelle secrétaire générale du CNOSF, qui assurera la présidence du CNOSF par intérim et sera chargée d’organiser un conseil d’administration « qui élira un(e) président(e) en son sein dans les trois mois à venir », souligne l’institution. Brigitte Henriques appelle l’ensemble des membres du mouvement sportif à demeurer mobilisés sur l’objectif essentiel et primordial : la pleine réussite des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024.

Le Monde avec AFP