
Nîmes a mis Laval sur les bons rails sur une perte de balle, avant de céder, vendredi. Les Mayennais restent, eux, dans la course au maintien à l’issue de la 37e journée de Ligue 2.
La tournée d’au revoir se poursuivait dans un stade Le Basser comble, avec 8 700 spectateurs venus pousser les Mayennais vers le maintien. Relégables au coup d’envoi, les coéquipiers d’Antonin Bobichon attaquaient le match par le bon bout. Avec de l’agressivité, l’envie d’aller de l’avant. Il fallait une superbe sortie de Nazih, maîtrisée et intelligente, pour stopper Elisor venu le défier aux 18 m (9e).
Mais les Nîmois, condamnés, n’étaient pas venus en victimes. Il y avait aussi de l’engagement, et quelques mouvements intéressants autour de Benezet et Pagis. Une balle bêtement perdue allait toutefois placer Laval dans les meilleures dispositions. Simon Elisor, le buteur maison, récupérait aux 20 m, avait le temps de crocheter, puis finalement de frapper hors de portée d’un Nazhi sorti très loin de son but, pour le 1-0 (19e).
« Assaf casse-toi »
Dans une ambiance de Ligue 1, qui devait donner envie de jouer, les Gardois devaient donc courir derrière le score chez une équipe qui venait de battre Bastia, Sochaux et Saint-Étienne dans son antre. Et dont les supporters sortaient une banderole « Assaf casse-toi » à la demi-heure de jeu, pour le plus grand bonheur de quatre supporters nîmois présents.
Côté terrain, il y avait un peu de fébrilité dans la défense mayennaise, mais rien pour inquiéter Sauvage. Les Tango géraient les débats, trouvant quelques espaces sur les côtés. C’est de là que Bobichon délivrait un centre parfait pour la tête de Naidji, auteur du 2-0 (36e). C’est encore de la gauche qu’Elisor était servi, pour une frappe finissant sur le poteau (38e). La cause aurait, aussi, été entendue si Nazih n’avait repoussé du pied un essai d’Elisor (44e).
À 2-0, Laval pouvait néanmoins voir venir, et contrer, une de ses armes préférées. Elisor trouvait encore Nazih (59e), devant une tribune esquissant une Ola. Nîmes n’avait pas abdiqué, pourtant. Sauvage devait enfin se coucher sur l’essai de Saïd Ahamada, le premier cadré (62e). Les Mayennais, eux, semblaient gagnés par l’hésitation d’une gestion de fin de match. Restant en place et laissant le ballon aux visiteurs. Il ne se passera plus grand-chose jusqu’à la fin, pas davantage après les sorties de Tchokounte et Benezet (80e).
Ce ne sera pas forcément Laval qui accompagnera Nîmes en National. Et la dernière journée sera fatale à deux clubs.