Le cours de management de Fabrice Landreau atteint son but [Vidéo]

Pas un bruit dans la salle. Quand Fabrice Landreau, ancien joueur international français de rugby à XV, 1,77 m pour 105 kg, parle, on écoute. L’ancien talonneur de l’équipe de France, reconverti en entraîneur, directeur…

Pas un bruit dans la salle. Quand Fabrice Landreau, ancien joueur international français de rugby à XV, 1,77 m pour 105 kg, parle, on écoute. L’ancien talonneur de l’équipe de France, reconverti en entraîneur, directeur sportif et consultant en management était de retour, vendredi, à Saint-Paul. C’est là qu’il a étudié au collège, de 1980 à 1984, avant de filer au lycée Charles-Coulomb. « Ils ne voulaient pas de moi ici au lycée. » À la demande de Frédéric Riolon, l’enseignant en management de Saint-Paul, il est revenu dans le rôle du prof et c’est son professeur principal, Jacques Baudet, lui-même ancien de Saint-Paul, qui était assis au premier rang pour boire ses paroles.

Pendant une heure, l’ancien joueur a partagé son expérience. « Un bon manageur, c’est quelqu’un qui aime les gens, qui est capable de bien les connaître pour mettre des actions en place. Le but est que chacun donne le meilleur de soi et prenne du plaisir. Le manageur aussi doit prendre du plaisir. » Fabrice Landreau a stoppé sa carrière de joueur en 2003, avant d’entamer celle de manager. « Je n’ai pas fait d’étude de management, je ne pensais même pas faire carrière dans le rugby pro », raconte le talonneur qui a tout appris sur le terrain et dans les livres spécialisés. Lui se fie à sa devise : « Rendre l’impossible, possible. » « Je suis toujours allé de l’avant depuis que je suis tout petit. »

Prendre un risque par jour

De son expérience dans les clubs, à Grenoble ou au Stade Français, il a retenu des enseignements. « Il faut dire les choses, même si ça ne fait pas plaisir. Enrober, ça ne marche pas. » Cela fait 20 ans qu’il gère des équipes « avec des succès et des échecs ». L’ancien consultant rugby sur TF1 pendant la Coupe du monde 2007 s’est aussi inspiré de la méthode All Blacks « les meilleurs du monde (qu’il a battus). Ils commencent par maîtriser la technique et après ils travaillent en équipe. »

Dernier conseil avant de partir : « un bon manageur doit être exemplaire, convaincant et optimiste même quand ça va pas. Et oser. Celui qui réussit, c’est celui qui prend un risque par jour. Si vous croyez à ce que vous faites, vous passerez au-dessus des montagnes. »