Le maintien ou le stress pour l’ACFC

À deux journées du dénouement de la saison de National 2, Angoulême, 10edu groupe D, se retrouve dans…

À deux journées du dénouement de la saison de National 2, Angoulême, 10e du groupe D, se retrouve dans une position très inconfortable à l’heure de recevoir Trélissac (4e), l’équipe en forme du moment, ce samedi (18h), au stade Lebon.

Les hommes de David Giguel ne comptent que quatre points d’avance sur Lorient (B), 11e et potentiel premier relégable, qui reçoit Bourges, 8e, ce samedi. Andrézieux, 12e à cinq points de l’ACFC, est aussi dans le coup même s’il a la lourde tâche de recevoir Bergerac, à la lutte pour le titre.

« Les gars se prennent moins la tête que nous »

Maîtres de leur destin, les Angoumoisins doivent l’emporter face à Trélissac pour assurer leur maintien. Dans le cas contraire, il faudra espérer un faux pas des deux clubs rivaux pour s’éviter un dernier match couperet à Saumur le 3 juin. Sur la mauvaise pente depuis quelques semaines, l’ACFC doit à tout prix se ressaisir pour éviter une fin tragique. Mais à en croire David Giguel, le doute n’a heureusement pas gagné les rangs.

« Je n’ai pas senti à travers les entraînements des gars démobilisés ou en manque de confiance. Les gars se prennent moins la tête que nous les dirigeants. On a une série moins bonne que ce qu’on a connu précédemment, mais c’est arrivé à d’autres équipes comme Les Herbiers. C’est une poule homogène où les matches se jouent à peu de choses. À nous de mettre tous les élements pour s’imposer. »

Je n’ai pas senti à travers les entraînements des gars démobilisés ou en manque de confiance.

Si le contenu des deux matches n’a pas été catastrophique, ce coup de mou intervient au pire moment pour l’ACFC, qui rêvait d’un sprint final réussi pour marquer une progression après la 5e place de la saison dernière. « Au-delà du maintien, on veut obtenir le meilleur classement possible en fin de saison, maintient David Giguel. Mais quoi qu’il arrive, la photo finale traduira la réalité du championnat, la valeur de l’effectif. »

S’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, le technicien connaît les points forts et les failles de son équipe. Côté pile, il y a cette solidité défensive qui fait de l’ACFC la meilleure défense de la poule (19 buts encaissés, quatre de moins que le 2e, Goal FC). Côté face, une attaque en berne (13e, 26 buts) et une incapacité à inverser la tendance quand l’équipe est menée au score.

« À chaque fois qu’on a été mené, on a perdu le match, reconnaît le défenseur Corentin Leymonie. On n’a pas réussi à avoir cet ascendant psychologique. C’est difficile à expliquer. Il nous a manqué pas mal de choses. Peut-être qu’on paie nos efforts défensifs. »

Pour ne rien arranger, l’ACFC a rendez-vous avec un adversaire en pleine confiance. L’équipe de l’ancien entraîneur angoumoisin Hervé Loubat est remonté à la 4e place grâce à une série de quatre victoires (cinq matches sans défaite). Tombeur de l’ACFC au 7e tour de la Coupe de France (1-1, 3-4 tab) et à l’aller dans le Périgord le 13 janvier (1-0), Trélissac est mathématiquement encore en course pour la montée.

Aux Angoumoisins d’inverser la tendance.

Une onzième place de tous les dangers

La réforme des championnats prévoit cinq à six descentes par poules en National 2. Les deux plus mauvais 11es des quatre poules seront relégués. Le classement des 11es est réalisé à partir des résultats obtenus face aux équipes classées de la 6e à la 10e place, ce qui rend la fin de saison particulièrement illisible.