
Une trentaine de manifestants se sont réunis en fin d’après-midi ce lundi devant le siège du Medef du Gers avec leurs casseroles.
Pas besoin d’être nombreux pour faire du bruit. La trentaine de manifestants réunis ce lundi après-midi devant le siège du Medef du Gers l’a démontré. Munis de leurs casseroles, cuillères, et autres sifflets, ils se sont fait entendre bien au-delà des murs du bâtiment.
Oui, pour ces hommes et femmes toujours mobilisés, pas question d’arrêter la contestation sociale. D’ailleurs, c’est tous les lundis soir depuis le 8 mai qu’une poignée d’entre eux joue la même partition devant la mairie d’Auch. « On lâche rien », c’est plus que jamais le mot d’ordre.
« On est devant le patronat car le gouvernement est bien plus à son écoute qu’il ne l’est vis-à-vis des organisations syndicales. On est méprisé par un président qui n’écoute que ses amis les grands patrons », répète Eric Cantarutti délégué syndical de la CGT 32.
Prochaine échéance pour les manifestants, la manifestation nationale prévue le mardi 6 juin prochain, deux jours avant l’examen de la proposition de loi Liot pour abroger la retraite à 64 ans.
« On appelle toujours au rassemblement le plus important possible. Les casserolades continuent de tous les côtés, pour dire que rien n’est joué. Cette proposition de loi, c’est un espoir supplémentaire dans la lutte. Les gens ont largement prouvé leur mécontentement, et on continuera encore à le prouver s’il le faut », insiste encore le responsable syndical.