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Attaque au couteau à Annecy : Bruno Le Maire appelle à « laisser la politique de côté un instant »

l’essentiel Bruno Le Maire a appelé ce vendredi 9 juin à « laisser la politique de côté un instant » au lendemain d’une attaque au couteau qui a blessé six personnes dont quatre enfants en bas âge.

« On ne joue pas avec un drame pareil »: au lendemain d’une attaque au couteau qui a blessé six personnes dont quatre enfants en bas âge, le N.2 du gouvernement Bruno Le Maire a appelé vendredi à « laisser la politique de côté un instant ».

« Dans les heures qui suivent un tel drame, qui touche des enfants (…) il y a un temps de décence et de silence », a asséné le ministre de l’Economie sur RMC/BFM TV. « Aujourd’hui c’est pas le moment de la politique, c’est le moment de la Nation », a-t-il ajouté. « On tiendra si nous sommes rassemblés et on s’affaiblira si nous sommes divisés. Laissons la politique de côté un instant », a enjoint Bruno Le Maire.

L’attaque a suscité une avalanche de réactions dans le monde politique, des élus de droite et d’extrême droite mettant en exergue l’origine et le statut de l’agresseur. Les motivations de l’agresseur, un réfugié syrien né en 1991, restent à ce stade obscures.

« Le silence est la seule chose décente »

« Il y a des questions qui se posent et il faudra y apporter des réponses plus tard », a affirmé Bruno Le Maire. Mais « il vaut mieux apporter des réponses quand on sait quelque chose », a-t-il immédiatement ajouté.

« La justice doit apporter des éclaircissements, la police va apporter des éclaircissements. Ajouter toujours du commentaire au commentaire, du bruit au bruit au moment où des enfants se battent entre la vie et la mort, il y a une forme d’indécence », s’est indigné le ministre.

« Parfois, le silence est la seule chose décente », a-t-il conclu. Alors que le président Emmanuel Macron est attendu dans la journée à Annecy, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a indiqué sur franceinfo que deux des quatre enfants blessés lors de l’attaque étaient toujours en « urgence vitale » vendredi matin.

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