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Demi-finale de Top 14 Stade Toulousain – Racing: Arthur Retière, monsieur bâton de dynamite

l’essentiel L’ailier en provenance de La Rochelle a démontré de belles qualités tout au long de la saison et devrait disputer sa première demi-finale sous le maillot toulousain. Son profil de polyvalent est idéal sur une feuille de match.

On l’oublierait presque mais Arthur Retière fait partie de la longue cohorte des internationaux du Stade Toulousain. Mais il ne le fut pas alors qu’il évoluait dans le club rouge-et-noir comme la plupart des autres internationaux. C’était le 31 octobre 2020, pour sa seule sélection avec le XV de France. Face à l’Irlande alors qu’il portait le maillot rochelais. Depuis cette saison, il fait partie de l’équipe qui fournit le plus d’internationaux au XV de France mais ce qui l’intéresse le plus, c’est de mener avec eux l’opération Brennus que beaucoup de ses coéquipiers bleus ont remporté en 2019 et 2021. Il s’en rapproche après une saison qu’il qualifiera, jusque-là, personnellement de « mitigée. J’ai joué pas mal de fois mais j’ai eu souvent des petits pépins physiques, avec notamment le petit dernier où je me fais marcher dessus (NDLR : face à Lyon) et c’est à deux doigts de toucher le muscle. Mais dans l’ensemble, la saison est plutôt positive malgré quelques petits pépins (béquille, entorse de la cheville). »

Un souvenir inoubliable avec son frère

Même s’il espère que le meilleur est à venir, il n’est pas trop tôt pour dresser un petit bilan sachant qu’il s’agit d’une première saison en rouge-et-noir. Le premier flash, pour lui, reste indiscutablement une victoire à Montpellier en début de saison. Explications : « C’était la première fois que je jouais avec mon frère. Alors, ce n’est pas le meilleur moment de toute la saison mais celui de toute ma vie. En plus on gagne chez le champion de France Montpellier donc c’était plutôt un moment assez émouvant et incroyable. »
Vous aurez compris qu’Arthur Retière n’a pas eu besoin d’un temps d’acclimatation. Son intégration fut en effet facilitée par le fait qu’il connaissait nombre de joueurs dont son frère et les frères Ntamack. « Dès les premières semaines, c’était acté » reconnaît-il. S’il reconnaît avoir eu besoin d’une période d’acclimatation, c’est essentiellement en ce qui concerne le jeu toulousain proprement dit : « C’est dur de rentrer dans les schémas de jeu du Stade. Au début, c’est chaud de trouver des repères, tu changes complètement de rugby, cela allait mieux en milieu de saison. Mais forcément, quand tu changes de club, il y a toujours des annonces à revoir, il y a un peu tout ça qui se mélange. Il faut surtout bien bosser. »
Sur le podium des belles histoires, il place également ce quart de finale de Champions Cup face aux Sharks qui reste, il est vrai, un des petits chefs-d’œuvre du club cette saison : « Un beau match, du beau jeu, du plaisir. » Le troisième moment de grâce ? « Le plus tard possible » répond-il, déjà concentré sur ses phases finales. Pour cela, il espère rester fidèle à son jeu en étant capable d’apporter toute son explosivité. L’homme a du feu dans les jambes et aime placer quelques bâtons de dynamite à tous les coins du terrain, à l’image de son match contre Bordeaux au Stadium qui reste pour nous l’un de ses matchs les plus aboutis. « J’adore le jeu dans le désordre et pour cela, il faut s’envoyer. » témoigne-t-il, comme pour prêter serment au jeu stadiste.
Pour franchir une marche supplémentaire, il lui manque peut-être quelques essais dans la besace puisque son total n’est que de cinq dont deux dans le même match à Brive lorsqu’il a franchi la ligne pour la première fois sous le maillot toulousain.

L’atout polyvalence

En plus de ses qualités de dynamiteur, l’ailier est aussi un atout supplémentaire dans la manche du staff stadiste dans la mesure où il peut passer demi-de-mêlée, à n’importe quel moment du match, même si ce poste est davantage stratégique que celui d’ailier et nécessite d’autres qualités de « cardio ». Cette saison, il a joué ailier droit principalement mais également ailier gauche au coup d’envoi du dernier match face à Brive avant de regagner l’aile droite lors de la commotion de Mallia. Mais il a aussi évolué arrière au coup d’envoi (face à Pau) et demi de mêlée (à Montpellier et Bayonne). Pour un total de 24 matchs (Champions Cup comprise) Une polyvalence née à La Rochelle, sous les ordres de Xavier Garbajosa et Patrice Collazo, qui aide à rentrer sur une feuille de match et booste le collectif selon lui : « C’est mieux pour tout le monde de jouer plusieurs postes et cela aide beaucoup l’équipe surtout. » En plaçant un bâton de dynamite par-ci, par-là…
 

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