Football : Alès maintenu en National 2, « On l’a fait, vive l’OAC ! »

Alès a assuré son maintien samedi 3 juin, lors de la dernière journée de championnat, en s’imposant à domicile 4-3 face à Lyon-La Ducère. Ambiance.

Devant plus de mille spectateurs, la fête a été belle, samedi soir au stade Pibarot. Belle et palpitante. Cet Alès-Lyon La Duchère (4-3), qui a acté le maintien en National 2, aura une place particulière dans l’histoire de l’OAC qui célèbre cette année ses 100 ans d’existence.
Grâce à sa onzième victoire de la saison, Alès a terminé à la dixième place du groupe C. Avec cinq points de plus, ceux de la pénalité qui a constitué une épée de Damoclès au-dessus de la tête tout au long du championnat, la septième aurait été atteinte. Preuve que cet exercice 2022-2023, même tendu, a été réussi.

Les supporters alésiens, un bon millier, ont porté leurs joueurs vers la victoire et le maintien.
Les supporters alésiens, un bon millier, ont porté leurs joueurs vers la victoire et le maintien. Midi Libre – Alexis Bethune

L’heure de la libération

Président des heures sombres, au début des années 2000, Claude Crégut ne peut retenir des larmes de joie : « Ce maintien en N2, c’est encore plus fort que la montée de l’an passé. »
Chez les joueurs, c’est l’heure de la libération. Le capitaine Djabou embrasse tous ceux qui passent à sa portée : « On l’a fait ! Vive l’OAC ! » Zogba et Bertelli, qui n’ont rejoint l’équipe qu’en cours de saison, exultent : « C’est fantastique pour le club, l’aventure continue ! »

Une pensée pour l’ancien coach Stéphane Saurat

Certains n’oublient pas d’avoir une pensée pour Stéphane Saurat, le coach parti à l’automne dernier : « On a pris sept points avec lui. » Sept points qui ont compté.
Le gardien Éric Moreau, encore déterminant samedi, en sortant une balle d’égalisation lyonnaise au bout du temps additionne, donne lui aussi des poignées de main et des accolades à tout-va. Poursuivis par des supporters, les joueurs se déshabillent petit à petit et offrent qui son maillot, qui son short. Fair-play, les Lyonnais, finalement cinquièmes, viennent serrer des mains et féliciter leurs vainqueurs.

« Ce club est avant tout une famille »

La communion avec les supporters achevée, les joueurs retrouvent leurs enfants dans le couloir des vestiaires. Ici, c’est une tradition. « Ce club est avant tout une famille, confie l’intendant Jérôme Lasch. Anciens et nouveaux joueurs partagent les mêmes valeurs très rapidement. C’est pour cela que ça fonctionne aussi bien sur le terrain et que l’on sait se serrer les coudes quand ça va mal. »
Une belle fête, oui. Et des images en nombre pour remplir l’armoire à souvenirs.

Le président Bilange : « L’an prochain, on veut jouer les premiers rôles »

Hakim Malek (dont le contrat a été renouvelé), Jean-Marie Pasqualetti, Christophe Bosne-Vialet et Arnaud Grosselin forment le carré magique d’un staff technique ayant réussi un pari impossible aux yeux de beaucoup : « Nous y avons cru jusqu’au bout, les joueurs se sont tellement investis pour y arriver… Bravo à eux. » Le manager Philippe Mallaroni, coiffé de son éternelle casquette siglée “Bastia”, se projette déjà : « Le club va atteindre une autre dimension dès la saison prochaine. Nous avons beaucoup appris et saurons retenir la leçon. » Le président Didier Bilange l’assure : « On va revoir nos ambitions à la hausse. L’an prochain, on ne jouera pas le maintien mais les premiers rôles. »