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Nîmes Olympique : du souci à se faire pour la suite

Relégué en National après une saison « cauchemardesque », le club croco va devoir tout reconstruire. Cela ne s’annonce pas facile.

La (toute) petite histoire retiendra que Nîmes Olympique a terminé sa saison 2022-2023, qualifiée de « cauchemardesque » par Frédéric Bompard, sur une victoire 3-1 vendredi 2 juin aux Antonins face à Sochaux.
Ce dixième succès – seulement – « ne change rien mais finir sur une bonne note, c’est important », a souligné le coach croco qui a perdu le sommeil ces dernières semaines : « J’ai une boule qui ne passe pas. C’est terrible, pour moi, cet échec, je le vis mal. »

Bompard, stop ou encore ?

Retourné dès samedi à Reims voir sa famille – « J’ai besoin de me ressourcer » –, le technicien nîmois, sous contrat jusqu’en juin 2024, a déjà fixé la date de la reprise (le lundi 3 juillet) et calé les matches de préparation. Restera-t-il pour autant en poste ? Pas sûr du tout.
Vendredi soir, il n’a rien dit de son avenir. Il a juste convenu d’une chose : « Dans un sens comme dans l’autre, pour le bien du club, il faut que ça aille très vite. Il va falloir que je parle au président. J’ai un agent, aussi, avec lequel il va pouvoir échanger. »

C’est le président qui a les réponses et les clés. Le nerf de la guerre, c’est l’argent, et c’est lui qui a les cordons de la bourse

La veille, en conférence de presse d’avant-match, Frédéric Bompard avait rappelé : « Avec le président, il faut qu’on soit sur la même longueur d’onde. Je sais ce que je veux, j’ai besoin de savoir ce que lui veut aussi. » Vendredi, après avoir estimé que les conditions pour remonter immédiatement n’étaient « pour l’instant » pas réunies, il a renvoyé le ballon dans le camp Assaf : « C’est le président qui a les réponses et les clés. Le nerf de la guerre, c’est l’argent, et c’est lui qui a les cordons de la bourse. »

Il reste 11 joueurs sous contrat seulement

Aujourd’hui, il ne reste que onze joueurs sous contrat : les gardiens Maraval, Dias, Nazih, les défenseurs Guessoum, Durand de Gevigney, Burner, Sy et Labonne, le milieu Delpech et les attaquants Saïd – amené à partir car l’une des rares valeurs marchandes – et Doucouré. Pas de quoi faire une équipe.
« Je ne vais pas être positif, il y a du souci à se faire, a estimé Bompard. Le National, il n’y a pas de ventre mou. Soit vous jouez pour monter soit pour ne pas descendre… »

Le National, c’est dur, dur

Malik Tchokounté, qui a évolué quatre saisons à ce niveau, confirme : « De toute l’année, tu ne vas respirer ! Il faut faire attention, selon les résultats, ça peut basculer très vite, d’autant plus qu’il y aura encore six relégations la saison prochaine. Le National est un championnat très dur, à prendre au sérieux. Il y a de bons joueurs, de très bons coaches et un peu de tout comme équipes. Certaines sont plus techniques, d’autres plus physiques. Il y a en tout cas toujours de vieux briscards qui sont là. »

« Nîmes a un potentiel énorme, qui n’est pas exploité »

Pour l’attaquant nîmois, qui quitte « le cœur lourd » une ville qu’il a « adorée », c’est une évidence, « rien ne sera facile. Il va falloir travailler dur. Nîmes a un potentiel énorme, qui n’est pas exploité. J’espère que les bonnes décisions seront prises pour pouvoir rebâtir une bonne équipe et restructurer le club comme il faut pour qu’il puisse retrouver la place où il doit être, tout simplement. » C’est loin d’être gagné.

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