Sa peine a été réduite de moitié. L’ancien footballeur international Tony Vairelles a été condamné ce jeudi par la cour d’appel de Nancy à 36 mois d’emprisonnement, dont 18 mois de sursis, un peu plus d’un an après avoir écopé de trois ans ferme en première instance. Une peine qui pourra cependant être aménagée, lui évitant une nouvelle incarcération, après avoir passé cinq mois derrière les barreaux au début de l’instruction.
L’ex-attaquant des Bleus, figure du championnat de France dans les années 1990 et 2000, était jugé en compagnie de trois de ses frères pour avoir tiré sur les vigiles à la sortie d’une boîte de nuit, à Essay-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle), en octobre 2011.
Les trois vigiles également condamnés pour violences
Son frère Fabrice a été condamné à une peine identique, ses deux plus jeunes frères Giovan et Jimmy écopant pour leur part de 18 mois de prison dont 12 mois avec sursis. Eux aussi pourront aménager la partie ferme de leur peine.
Selon la version de Tony Vairelles et de ses frères, les deux plus jeunes avaient été violentés par trois vigiles et expulsés de la boîte de nuit. Ils sont ensuite revenus sur les lieux avec les deux aînés, Tony et Fabrice. Les vigiles accusent ensuite Tony Vairelles d’avoir tiré à plusieurs reprises.
Les trois vigiles ont également été condamnés pour des violences sur les deux plus jeunes frères Vairelles : l’un à six mois avec sursis et les deux autres à huit mois avec sursis.
En 2022, Tony Vairelles était revenu sur cette affaire dans un livre autobiographique, Balles au centre (Hugo Sport). Passé par Nancy, Lens, Lyon, Bordeaux, Bastia ou encore Rennes, « Tonygoal » a été sélectionné à huit reprises en équipe de France entre 1998 et 2000.