« Il y a près de 30 ans, au milieu des années 90, Airbus a commencé à s’engager dans le domaine de l’intelligence artificielle. Par conséquent, nous n’avons pas attendu que ChatGPT fasse sensation pour prendre des mesures », a rappelé Catherine Jestin, vice-présidente exécutive responsable de la gestion de l’information et du numérique chez Airbus, lors de l’événement la Mêlée numérique qui s’est tenu à Toulouse le 28 septembre.
Maintenance prédictive des avions et détection d’informations sur les images satellite
While the generative AI-based conversation tool has created a global buzz, the leader recalled the massive deployment of AI applications at Airbus, particularly in the aerospace industry, since the early 2000s.
« I cannot reword. »
Catherine Jestin, vice-présidente exécutive en charge de la gestion de l’information et du numérique d’Airbus lors de la Mêlée numérique (Crédits : la Mêlée).
In the aerospace industry, Airbus introduced the big data platform Skywise in 2017, which enables the collection of data from 24,000 aircraft parameters.
Companies provide their data (which is anonymized) and can compare it with that of their competitors. From this mass of information, the tool is also able to perform predictive maintenance. « We detect weak signals that will allow us to perform maintenance at a scheduled stop rather than ending up with an airplane that cannot take off because the incident was detected too late. We also work with data, such as weather, to optimize airport usage and prevent airplanes from waiting too long before landing, » explains the leader.
The aerospace manufacturer estimates that the operational inefficiency of fleets (network issues, fuel problems, or unexpected maintenance operations) costs airlines approximately $40 billion per year, and it would be possible to reduce this bill by $10 billion through digital tools.
Pour une intelligence artificielle « responsable »
It must be said that the European giant handles billions of data every day.
At Airbus, approximately 6,500 applications are used for the aircraft business, around 4,000 at Airbus Defence and Space, and nearly 2,500 at Airbus Helicopters. Artificial intelligence is absolutely necessary to gather information. There are algorithmic models that analyze the usage rates of the aircraft and the conditions in which they have flown (temperatures, humidity levels). All this information is processed to predict the usage and the number of spare parts needed for each plane. Just as a reminder, there are currently 10,000 Airbus planes flying worldwide, each composed of two million parts, according to Catherine Jestin’s calculations.
Pour la responsable, ces avancées technologiques permises par l’intelligence artificielle « seront un élément-clé dans la décarbonation de l’industrie et la création des prochaines générations d’avions et d’hélicoptères décarbonés ».
Despite the anticipated technological advancements, Catherine Jestin advocates for « responsible artificial intelligence » that is aware of the associated risks, particularly data leaks. « We do not prohibit our employees from using ChatGPT, but we have clearly explained to them not to input sensitive data. We also work closely with Google on many topics and have implemented a private space that is protected and monitored to prevent our API or knowledge from being scattered across the global Internet, » Catherine Jestin states.
Will there soon be an in-house diploma dedicated to artificial intelligence?
toutes nos précautions car Airbus est constamment visé par des attaques informatiques. Par exemple, à la fin de l’été, des données ont été compromises lorsque le système informatique d’un employé d’une compagnie aérienne a été infecté par un pirate informatique, permettant ainsi à ce dernier d’accéder aux contacts de 3 200 fournisseurs d’Airbus. Nous organisons deux exercices de simulation de crise chaque année, et il y a plus de deux ans, nous avions déjà anticipé le scénario d’une attaque de ransomware. La cybersécurité est une préoccupation majeure pour nous.Approximately 10% of the workforce and budget of information systems. »
en matière de protection des systèmes informatiques et de prévention des attaques, il est essentiel de disposer d’une équipe qualifiée et formée pour faire face aux menaces en ligne. « très rares » sur le marché de l’emploi, Airbus a créé à Toulouse depuis septembre 2022 une licence en cybersécurité. Il pourrait bientôt en être de même pour l’intelligence artificielle. « Nous avons un plan d’action sur les trois années à venir pour développer un format de formation interne pour avoir plus de ressources sur l’intelligence artificielle », a confié Catherine Jestin.
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