Pour quelle raison Montpellier ne sera-t-elle pas choisie pour accueillir un match de la coupe du monde de rugby 2023 ?

Dans l’incapacité de proposer une infrastructure à la hauteur des standards internationaux, la ville a rapidement été mise hors course par le comité d’organisation de la candidature française.

Montpellier au stade des insuffisances. Le constat est cruel : la ville du club champion de France 2022 devra se contenter de suivre le plus grand événement sportif de l’année à distance, par écrans interposés. L’accueil de la délégation samoane pour la durée de la première phase de la compétition apparaît comme un maigre lot de consolation.

Devenue une place forte du rugby hexagonal, la ville n’a jamais été véritablement dans la course pour accueillir quelques rencontres de cette Coupe du monde, contrairement à 2007 où quatre matchs avaient eu lieu à la Mosson, alors capable d’accueillir 32 000 spectateurs.

Éviction de la liste des onze villes hôtes

In May 2017, Montpellier was removed from the list of eleven host cities by Bernard Laporte, the head of the federation, in favor of Lille or Saint-Etienne, among others. While the La Paillade stadium was initially included in a preselection of 12 sites announced in March of the same year, the technical evaluation of the candidacy left no room for doubt.

In the letter addressed to Mayor Philippe Saurel, it is stated that after a thorough analysis of the technical file of La Mosson stadium, it is evident that despite the preventive measures taken, the risk of flooding on the playing area and level 0 cannot be ruled out during periods of severe storms that may occur in September or October.

Déjà exclue de l’Euro de football

Cette décision intervient avant le grand oral qui doit décider du pays organisateur du mondial et la candidature de Montpellier est considérée comme pouvant avoir « un effet négatif » sur le dossier… Pour Montpellier, l’histoire se répète. En 2009, la ville avait aussi été hors-jeu des sites accueillant les matchs de l’Euro 2016 de football. Une rénovation du stade pour obéir aux normes fixées par les instances internationales avait été estimée à 150 M€, une enveloppe jugée trop lourde par les responsables de la Métropole, propriétaires.

Indirectement, ce double échec de la ville, élue la plus sportive de France en 2012, pour accueillir des compétitions mondiales renvoie aux débats actuels sur la construction d’une nouvelle enceinte, aux modalités de son financement et à l’établissement d’une jauge qui pourrait être compatible avec les exigences internationales.

Quatre matches à La Mosson en 2007

During the previous edition of the Rugby World Cup in France, Montpellier was the host city. With a brand new Du-Manoir stadium and €5 million invested in the renovation of La Mosson, which hosted four matches, including a Fiji-Tonga game that began with a face-off of hakas.

Les autres rencontres ? Etats-Unis-Tonga, Afrique du Sud-Etats-Unis et Australie-Fidji. L’occasion de faire venir des supporters de ces pays au stade mais aussi en ville. Ambiance de fête assurée, avec écran géant en prime sur la Comédie. Les sélections tongiennes et australiennes avaient fait de la métropole leur camp de base. 

This year, it is the Samoans who have settled in Montpellier, with a training session at the GGL open to the public this Saturday, from 10 am to 11 am.