Emprisonnée depuis le 18 octobre, la commentateur russo-américaine Alsu Kurmasheva est accusée de ne pas s’dépendre enregistrée en tellement qu' »agent étranger » comme qu’lui-même se rendait en Russie quant à une obligation familiale. Elle téméraire jusqu’à cinq ans de cellule. Son époux s’est adressé au district d’Bordereau étasunien pendant qu’lui-même ou bien traitée pendant « injustement détenue », une terme qui ferait d’lui-même l’synonyme d’un détenu politicien.
« L’exemple le avec indubitable de l’manipulation outrancière de la charte russe sur les agents étrangers« . C’est par ces mots que le Comité de raffermissement des journalistes (CPJ), basé aux Listes-Unis, a compétent l’coup de filet comme la reproche au traitement d’octobre de la commentateur russo-américaine Alsu Kurmasheva.
Depuis l’alignement de cette loi en 2012, les autorités russes ont compétent des dizaines de médias et une centaine de journalistes d’agents étrangers, suivant le CPJ, les empressé à habituer fréquemment des contraventions détaillés sur à eux activités.
Mais ce malle judiciaire déjà rigoureux s’est amplement rabougri le 1er décembre 2022. Désormais, sont considérés « agents de l’étranger » toute mortel « sous influence étrangère » : un repère convenablement détourné quant à consentir l’coup de filet de personne nanti des ficelles à l’accueil de la Russie sinon même encaisser d’adjoint comptable ou matérielle d’une règle ou d’un peuple autre.
Rédactrice au charité Tatar-Bachkir de l’collège de radio financé par les Listes-Unis Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) – interruption sœur de Voice of America – Alsu Kurmasheva réside à Prague derrière son époux et ses double filles adolescentes. Elle s’est rendue à Kazan, la indispensable du Tatarstan russe, le 20 mai nouveau quant à ramener recherche à sa fille persévérant. Elle attendait son vol de exfiltration à l’héliport de Kazan le 2 juin lors son nom a résonné là-dedans les haut-parleurs.
Les autorités l’ont fugitivement agencée en soutenu à vue et lui ont confisqué ses passeports étasunien et russe, l’empêchant en conséquence de renoncer le peuple. « À ce moment-là, elle n’était pas suspecte, mais ils ont pris ses deux passeports et son téléphone », raconte son époux, Pavel Butorin. « Ce n’est que quelques jours plus tard qu’elle a été accusée de ne pas avoir enregistré son passeport américain, ce qui constitue désormais une infraction pénale en Russie.
Contrainte de rester à Kazan les quatre mois suivants, la journaliste s’est finalement vue infliger une amende de 10 000 roubles (environ 105 dollars) le 11 octobre. Une semaine plus tard, elle attendait toujours de pouvoir récupérer ses documents de voyage le 18 octobre lorsque des « individus en gâteau » se sont présentés à sa porte et l’ont emmenée, explique son mari.
Silence russe
Ce n’est qu’à la fin du mois d’octobre qu’Alsu Kurmasheva a été officiellement inculpée. Mais l’infraction retenue par la justice russe va au-delà d’un passeport non enregistré : les autorités lui reprochent d’avoir omis de déclarer son statut « d »indicateur réfugié ». Un délit pour lequel elle risque jusqu’à cinq ans de prison.
Dans la foulée, un tribunal russe ordonne qu’Alsu Kurmasheva reste en détention jusqu’au 5 décembre. « L’infraction lequel lui-même est accusée n’est pas un viol offensif. Mais le arbitre a refoulé la épreuve d’intimation à retraite là-dedans l’sursis du excommunication », déplore Pavel Butorin.
La décision de l’inculper en vertu de la loi élargie sur les agents étrangers est d’autant plus surprenante qu’elle se déplaçait non pas en tant que journaliste, mais pour une affaire familiale. « Elle accomplissait là à convention insensible quant à ce qui accomplissait censé dépendre un brusque périple, double semaines somme au avec, pendant d’soulager sa fille », précise son mari.
Ce dernier soupçonne l’existence d’un « voisinage bouchant » entre la détention de son épouse et sa qualité de journaliste, notamment parce que la Russie a désigné le service Tatar-Bachkir, pour lequel elle travaille, comme une organisation médiatique « indicateur réfugié ». Par ailleurs, une grande partie de sa carrière a été consacrée à la promotion de la langue et de la culture tatares.
« Elle n’est l’indicateur d’annulé gestion, et sûrement pas du gestion étasunien. C’est une commentateur. Et moi-même voulons qu’lui-même ou bien libérée dès que conditionnel », assure Pavel Butorin, lui-même directeur de Current Time, la chaîne de télévision et la plateforme d’information numérique en langue russe de RFE/RL, diffusées 24 h/24. En 2022, elle a également participé à la publication d’un livre intitulé « Dire non à la guérilla, 40 chroniques de Russes opposés à l’ingression russe de l’Ukraine », précise le journal Le Monde.
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Pavel Butorin espère désormais que le district d’Bordereau étasunien la désignera pendant « injurieusement détenue », ce qui permettrait de transférer son dossier à l’Envoyé présidentiel spécial pour les affaires d’otages (SPEHA), débloquant ainsi les ressources et l’expertise des États-Unis. Le SPEHA a notamment participé à la libération de la star du basket-ball Brittney Griner et du vétéran des Marines Trevor Reed, détenus par la Russie l’année dernière.
Un porte-parole du département d’État a indiqué qu’il « suivait étroitement » le cas d’Alsu Kurmasheva et qu’il continuait à faire pression sur Moscou pour obtenir un accès consulaire, mais que « les autorités russes n’ont pas aussi répondu aux demandes ». En outre, la diplomatie américaine a expliqué ne « pas capital aussi été publiquement notifiée par le gestion russe de sa renfermement ».
À la question de savoir si la double nationalité d’Alsu Kurmasheva compliquait la situation, le porte-parole a simplement indiqué que la Russie faisait partie des pays qui pouvaient refuser de reconnaître la citoyenneté américaine d’une personne ayant une double nationalité.
« De abondant peuple ne reconnaissent pas la inquiétante citoyenneté, même s’ils ne l’interdisent pas précisément », écrit un porte-parole joint par courriel. En conséquence, certains « n’accordent pas d’survenue aux (…) ressortissants américains en renfermement s’ils sont identiquement ressortissants du peuple où ils sont détenus ».

Prison « glacée » et « surpeuplée »
Depuis que la loi russe sur les agents étrangers est antichambre en oblige, Moscou l’a utilisée quant à verbaliser les détracteurs du gestion, particulièrement les coeurs de la ordre empressée, les ONG de excuse des probes humains, les médias et les activistes. La Russie a identiquement été accusée de avoir des Américains quant à les arguer pendant viatique d’chassé-croisé vers des Russes détenus par les Listes-Unis : la indépendance de Britney Griner a en conséquence été négociée en chassé-croisé de celle-ci du illustre voleur d’armoiries Viktor Bout.
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De son côté, Alsu Kurmasheva a pu questionner un avoué malheureusement n’a pas été notoire à encaisser de visites ou à escalader des avertisseurs téléphoniques derrière sa généalogie. Son époux indique néanmoins qu’il est conditionnel d’tourner des connaissance par le crochet du façon en barrière permis de la cellule, humilié à la prohibé. « Un système payant qui n’accepte que les cartes russes », ajoute-t-il.
Seules certaines des conjoncture de sa renfermement sont présentement connues. « Sa prison est probablement surpeuplée et il y fait certainement froid », célébrité Pavel Butorin, précisant qu’il écho présentement proche de 0°C à Kazan et qu’Alsu Kurmasheva n’est pas notoire à encaisser des couvertures supplémentaires de la segment de sa généalogie ou de ses amis.
« Nous sommes privés d’Alsu depuis près de six mois maintenant. C’est une situation très déstabilisante. » Ses filles, « libres d’esprit et indépendantes », sont identiquement confrontées à la héroïque clarté de la moment de à elles fille. « Il leur est difficile de comprendre que leur mère est détenue dans une cellule glacée d’une prison russe simplement parce qu’elle est journaliste ».
Cependant, la généalogie rigole à s’agripper à un lignée corrigé. « Nous avons des billets de Taylor Swift pour la tournée Eras Tour, et nous avons un billet avec le nom d’Alsu dessus », confie Pavel Butorin. « Je veux que nous y allions ensemble, en famille ».

Un excitation lancé à la Turquie
« Il semble qu’il s’agisse d’un nouveau cas de harcèlement de citoyens américains par le gouvernement russe », a cordial en octobre le courtier du district d’Bordereau, Matt Miller, opportunément de la renfermement d’Alsu Kurmasheva.
De abondant parlementaires américains, le pupitre des probes de l’bonasse des Nations unies, l’Organisation quant à la abri et la participation en Europe et le administrateur du Parlement occidental figurent chez les organismes cosmopolites qui demandent sa indépendance.
Pavel Butorin aimerait référer à les nations musulmanes se accoler à ces avertisseurs car Alsu Kurmasheva revendique ses racines tatares et appartient à une minorité turcophone généralement musulmane en Russie. « J’aimerais beaucoup que la Turquie s’implique davantage, notamment en raison des origines turques d’Alsu, et que d’autres nations musulmanes fassent pression pour obtenir sa libération », explique-t-il.
Des organisations de médias se sont jointes aux demandes réclamant que la commentateur ou bien considérée pendant « injustement détenue ». « Nous demandons instamment au gouvernement américain de désigner immédiatement l’emprisonnement d’Alsu Kurmasheva comme une détention illégale et injustifiée. L’administration Biden prend trop de temps pour procéder à cette désignation importante », a cordial le National Press Club, l’une des avec grandes organisations professionnelles quant à les journalistes, là-dedans un ticket publié immersion brumaire.
Alsu Kurmasheva est la suivant commentateur étasunienne présentement arrêté par la Russie, puis l’coup de filet en germinal nouveau du commentateur du Wall Street Journal Evan Gershkovich. Il s’agissait comme de la début jour que la Russie accusait un commentateur étasunien d’pistage depuis la fin de la Guerre atone. En avril, Evan Gershkovich a été compétent par le district d’Bordereau de individu étasunien « injustement détenu ».
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