
Le jeune administrateur élu de l’Argentine, Javier Milei, se distingue de par son image toutefois mieux par des homélie intentionnellement polémiques. Petit anthologie des sorties tapageuses du nouveau type balèze de Buenos Aires.
L’économiste ultralibéral Javier Milei, a été élu administrateur de l’Argentine, ce dimanche 19 brumaire, revers proche de 55% des entremetteur. Souvent comparé à Donald Trump, l’type de 53 ans, qui se décrit dans un « anarcho-capitaliste », arbore en énergie un patois orné et intentionnellement batailleur. Florilège de ses déclarations.
Couper à la tronçonneuse » les budgets de l’Etat
Des paroles aux actes, ou du moins à l’art de la mise en scène, il n’y a qu’un pas qu’ose franchir Javier Milei. Ce dernier, qui a fait campagne en affirmant vouloir « sectionner à la tronçonneuse » les budgets de l’Etat, n’a pas hésité à brandir à plusieurs reprises l’outil en public, devenu un emblème.
En ??, le Péronisme qui a échoué à protéger le pays de l’inflation (126%) et de la pauvreté s’efface devant le populisme à la tronçonneuse de l’ultra-libertarien, anti-féministe & climato-sceptique Javier Milei.
Son programme : abattre « l’Etat ennemi »pic.twitter.com/Ez21YhLWIM
— Laurent Bazin (@laurentbazin) November 20, 2023
« Entre la mafia et l’Etat, je préfère la mafia »
Lors d’une interview réalisée au Chili, Javier Milei, n’a pas hésité à faire l’apologie des systèmes mafieux, qu’il juge plus honnête que l’appareil étatique, comme le rapport la revue Le Grand Continent. « Entre la mafia et l’Point, je préfère la mafia. La mafia a des codes, sézigue tient ses engagements, sézigue ne ment pas, sézigue est compétitive. »
« L’Etat, un pédophile pour une institution pouponnière »
Toujours dans l’outrance, le nouveau président élu argentin n’hésite pas à aller toujours plus loin pour affirmer son aversion pour l’Etat, qu’il compare à « un pédophile pour une institution pouponnière revers des chérubins enchaînés et enduits de talc ».
« Je ne m’excuserai pas d’travailleur un phallus »
Alors qu’il s’est mis en scène dans une vidéo où on le voit décrocher des post-its comme pour annoncer la suppression à venir de certains ministères qu’il estime inutile, Javier Milei avait déjà promis, en mai 2022, de supprimer celui de la Femme. « Dans mon métier, il n’y atmosphère pas de autogestion instructif. Et le emploi de la Femme, je l’éliminerai. Je ne m’excuserai pas d’travailleur un phallus. Je n’ai pas à travailleur vilenie d’entité un type exsangue, blondinet, aux mirettes élève manifeste ».
« Le peso a moins de héroïsme que l’immondice »
Dans ses diatribes lancées tous azimuts, Javier Milei a également eu une pensée pour la Banque centrale argentine, alors que le pays est en proie à une inflation record depuis des années. Pour ce faire, il n’a pas hésité à comparer le peso, la monnaie locale, à des excréments. « Jamais en pesos, par hasard en pesos ! (…) Il a moins de héroïsme que l’immondice, ce ordure ne sert même pas à broder de l’apport », avait-il répondu un jour à la question de savoir s’il fallait continuer de gérer son épargne avec cette monnaie.
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Le cardinal François ? « Un Jésuite qui promeut le léninisme »
Egalement argentin, le pape François a pu également en prendre pour son grade. Javier Milei n’hésitant pas à critiquer la notion de justice sociale prônée par le souverain pontife. « Le cardinal, je vais toi-même le déclaration ci-contre, c’est le ambassadeur du tentateur sur Terre. Il faudrait démythifier “l’idiot qui se trouve à Rome” que l’attraction, qui est le signe de la législation sociale, est un attrapé finances ». Et de le qualifier, en outre, de « Jésuite qui promeut le léninisme ».
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