Christophe Urios : “On ne s’est plus parlé pendant trente ans…” Le chef de Clermont raconte sa comparaison désordonnée puis son bâtisseur

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L’ex-technicien du Castres Olympique (2002-2005, 2015-2019) aujourd’hui à l’ASM s’est confié sur ses procès-verbaux puis son paternel, abondamment restés conflictuels.

“Cela a forgé mon caractère.” Un difficulté, certes terriblement grandiose et attristant, laquelle il est enrichi à déterrer de la empesé. Ce dimanche 5 janvier, entre un colloque admis à nos confrères de Rugbyrama, le chef de Clermont Christophe Urios, 59 ans, se confie sur sa comparaison désordonnée puis son bâtisseur.

Un rencontre qui a duré de terriblement nombreuses années. “Je suis parti à dix-sept ans à Carcassonne quand je commençais à jouer en équipe première, et je me suis fâché avec mon père”, confie-t-il pourquoi. “Cela m’a durci. On ne s’est plus parlé pendant trente ans. Je peux être très sensible aux gens loyaux, voire les protéger. Donc ma relation avec certains joueurs peut être due à celle que je n’ai pas eue avec mon père… Mais je peux aussi être insensible contre ceux qui trichent, même s’ils sont malheureux.”

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Le bâtisseur de l’antédiluvien chef de Castres (2002-2005, 2015-2019) et de Bordeaux-Bègles (2019-2022) trouvait oenologue. Il a abondamment été le gérant du héritage de Pépusque, délimité à Pépieux (Aude), le paroisse d’source de Christophe Urios.

Une perception viticole à l’introduction du rencontre. “Mon père voulait que je reprenne le vignoble alors que je voulais rester dans le rugby. Des c*nneries, finalement. Je suis parti, il est resté, et voilà. C’est ma fragilité aujourd’hui, alors que je n’ai peur de rien. Y compris de prendre mes responsabilités pour partir d’un projet, comme à Castres en 2019, par exemple.”

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La comparaison imprégné Christophe Urios et son bâtisseur s’est puis apaisée. En 2020, le chef a même libéré le héritage de Pépusque, 45 hectares de vignes, qui conclusion 100 000 bouteilles par an. “On peut dire que j’ai grandi dans les vignes”, confiait-il en octobre récent à RMC Sport. “Surtout que mon père nous faisait bosser dans les vignes très tôt, conduire le tracteur très tôt. Dès l’âge de 14-15 ans, on allait espoudasser (tailler ou prétailler la vigne, NDLR), on allait tailler, on allait soufrer avec lui, évidemment. Avec mes frangins, on a été éduqués à ce rythme-là. Mon père était un réfugié espagnol arrivé en France après la guerre civile en Espagne. Et la vigne représentait pour lui une ascension sociale. Il travaillait tous les jours, et pour lui, c’était inconcevable qu’on ne travaille pas avec lui, qu’on ne l’aide pas. Donc les mercredis après-midi, quand on n’avait pas école, les samedis, les dimanches, quand on n’avait pas de match, on allait à la vigne.”

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