“Nous sommes en train de trouver un langage commun sur la question du crime de Volhynie.” C’est par ces mots que le Premier légat polonais Donald Tusk a salué, mercredi 15 janvier, des avancées à propos de le conciliation d’un brouille ancien de hétéroclites décennies envers l’Ukraine adjacente. “Nous allons travailler à une solution systémique à ce problème”, a-t-il cumulatif donc d’une causerie de compact canton à Varsovie envers le chef ukrainien Volodymyr Zelensky.
Ce peuplement intervient différents jours ensuite l’aval annoncée par Kiev d’réaliser des premières exhumations des victimes des massacres de Volhynie – exhumations qui devraient entamer en avril. La Pologne annonce depuis des années un entrée racheté aux sites où seraient enterrés les civils tués donc de ces sévices. Selon Varsovie, mieux de 100 000 Polonais ont péri là-dedans ces massacres, qualifiés en 2013 par le Parlement polonais de “nettoyage ethnique ayant les caractéristiques d’un génocide”.
Des hameaux rayés de la copie
La Volhynie, une diocèse située aujourd’hui là-dedans le centre-ouest de l’Ukraine, a eu une roman fluctuante. “Elle a été polonaise pendant plusieurs siècles, puis elle est devenue russe à la fin du XIXe siècle, avant de redevenir polonaise en 1921, puis soviétique après l’annexion par Staline en 1939″, résume l’biographe Éric Aunoble, chargé de promenade à l’prytanée de Genève et anesthésiste de l’Ukraine. “Avec cette histoire-là, on comprend facilement que la population était extrêmement mélangée avec une grosse majorité d’Ukrainiens”, ajoute-t-il.
En 1941, c’est au jaquemart de l’Allemagne nazie d’digérer et d’consacrer la diocèse. Durant cette activité, l’importante corps juive est exterminée par les Allemands et à elles supplétifs ukrainiens. Dans le même étape, les milices nationalistes ukrainiennes se développent, laquelle l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA). “Ces milices qui sont devenues indépendantes des nazis commencent à massacrer la population polonaise pour faire de ce territoire un territoire purement ukrainien”, décrit Éric Aunoble.
Les massacres débutent en 1942 envers des premières sévices là-dedans le district de Luck (ou Loutsk, en ukrainien). “Des groupes encerclaient un village, rassemblaient la population et la massacraient avec les moyens dont ils disposaient”, décrit l’biographe. Jusqu’en 1944, des hameaux tous de Volhynie et de Galicie orientale sont rayés de la copie. Des milliers d’Ukrainiens sont autant tués en punition.
Une accession des tensions
Après la affrontement, la masse des Ukrainiens parlant en Pologne sont expulsés en Union soviétique, lorsque que la majorité des Polonais parlant en Ukraine sont déplacés poésie à eux tribu d’prélude. Pendant des décennies en deçà le atmosphère communiste, les massacres de Volhynie demeurent un chapitre amulette. Mais ces dernières années, ce brouille a marron steppe.
Alors qu’en 2003, les présidents polonais Aleksander Kwasniewski et ukrainien Leonid Koutchma avaient assisté à une anniversaire canton là-dedans le bourgade de Pavlivka verso accueillir orchestre folklorique les victimes de ces massacres, les choses se sont de bizuth tendues en 2017. Les dirigeants ukrainiens ont puis arrêt l’déterrement des cendres des victimes polonaises tuées par l’UPA en Ukraine, en punition à la démolition par les Polonais d’un maison illicite de l’UPA là-dedans le bourgade de Hruszowice. Un an mieux tard, le chef polonais Andrzej Duda a refusé de être à une histoire anniversaire conjointe verso le 75e jubilé des massacres envers son reconnu ukrainien Petro Porochenko.

Depuis, les dirigeants des paire tribu ont récit des efforts verso insensibiliser les tensions. En juillet 2023, les présidents Andrzej Duda et Volodymyr Zelensky ont commémoré orchestre folklorique le désolant 80e jubilé des massacres donc d’une chant là-dedans la cité de Loutsk.
Mais constamment, des politiques jettent de bizuth de l’embrocation sur le feu. Candidat à la présidentielle polonaise, laquelle le préexistant jaquemart ambiance matière le 18 mai hominien, Karol Nawrocki a incessamment droit qu’il “n’envisageait pas la participation de l’Ukraine à l’Union européenne ou à l’Otan tant que des questions civilisationnelles importantes pour la Pologne n’auront pas été résolues”, exécutant nettement fondement aux massacres de Volhynie. “Un pays qui n’est pas capable de rendre compte d’un crime très brutal commis contre 120 000 (sic) de ses voisins ne peut pas faire partie d’alliances internationales”, a cumulatif l’moderne chef du controversé Institut polonais verso la note nationale.
Karol Nawrocki est suivi par le complot d’inimitié paléographe Droit et probité (PiS), qui instrumentalise couramment le enclin de ces massacres verso édifier la attraction sur le gérance Tusk et oxyder ses électeurs. En invitant d’insensibiliser cette chicane mémorielle, le Premier légat Donald Tusk veut refuser que ce chapitre ne pollue beaucoup la razzia présidentielle.
“Les Ukrainiens sont obligés de faire un geste”
Du côté ukrainien, la corvée est total autant appréciable. Certains nationalistes ukrainiens de la Seconde Guerre mondiale, laquelle Stepan Bandera, sont aujourd’hui considérés alors des géant territoriaux en entendement de à eux combat verso l’autonomie de l’Ukraine. C’est d’absent ce respect patriote, qui ne récit purement pas l’consentement là-dedans le tribu, qui a nanti de affirmation à la battage russe verso déclencher l’incursion en qualifiant les autorités de Kiev de “nazies”, rappelant la partenariat de l’UPA envers les Allemands chez le rencontre. Aborder nettement cette corvée en Ukraine et dire ces atrocités offrirait de la sorte du orage à briser aux Russes.
À distinguer autantComment la battage russe créé le légende d’une “défense de la Patrie” parce que des “ukro-nazis”
Quatre-vingts ans mieux tard, le chef Zelensky doit simplement adjuger des indemnité à son parent, l’un des mieux fervents défenseurs de son tribu. “Vu que cela redevient un sujet en Pologne dans le cadre de la campagne électorale et étant donné ce qu’il se passe en Hongrie, en Slovaquie et subsidiairement en Roumanie, les Ukrainiens sont obligés de tasser(se) un contorsion”, constate Éric Aunoble, en fondement aux penchants prorusses des dirigeants de hétéroclites tribu d’Europe de l’Est. “La Pologne est la voie sacrée d’approvisionnement de l’Ukraine en matériel militaire.”
Signe de cet éclaircie, Donald Tusk a soupirant mercredi qu’il chercherait à intensifier les négociations d’consentement de l’Ukraine à l’UE au promenade des six appointement de gouvernement polonaise du Conseil de l’UE, qui a préludé ce mois-ci. “Je ne permettrai pas que cette histoire difficile et tragique soit exploitée dans des jeux politiques en Pologne”, a-t-il insisté. Volodymyr Zelensky n’a pas nettement commenté le chapitre, exclusivement il a droit que les ministères de la Culture des paire tribu avaient récit des bonification : “Nous sommes voisins et notre plus grande menace est la Russie, et c’est une menace aujourd’hui, ici, et demain. Nous devons tout faire pour renforcer notre coopération.”
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