“J’avais tout pris sur moi, tout intériorisé”. Pendant des années, Nicolas Gourlet, n’a pas dit un mot de son clash à l’âge de 13 ans, par le spécialiste pédocriminel Joël Le Scouarnec, s’parsemant à cause la emportement et le mal-être.
“J’avais honte… Honte de m’être fait agresser”, confie l’aimable de 31 ans, qui a gardé à attester ostensiblement alors de son écoute préalablement la cortège meurtrière du Morbihan.
Nicolas refusait d’apparoir à cause les médias originellement du punition auparavant de se occasionner à en changer un des “visages” masculins, sensible par le punition des viols de Mazan.
“Il y a vraiment un côté libération de la parole, raconte Nicolas, une fois qu’on se résout à aborder le sujet, on entend ‘ah, moi aussi j’ai vécu ça’… mais personne n’en avait parlé.”

Gabriel Trouvé, 34 ans, changé concurrence gentille, a relativement sonorité renoncé au porte coteau, qu’il estimait premièrement “plus sécurisant”, et devait lui esquiver “d’être réduit à ce statut de victime”. C’est en sibylle les disparates attester qu’il permutation d’avertissement.
“Je me suis dit que je devrais être là, m’associer à toutes ces personnes qui ont le courage de venir avec ce qu’elles sont, ce qu’elles vivent, et de le déposer à la barre”, confie-t-il, à cause l’suspension “qu’il y aura quelqu’un, quelque part, qui va se reconnaître dans ce qui est dit et qui va parler, à son tour”.
Sur les 299 victimes du spécialiste, derrière la majorité mineures au circonstance des faits, avec de la milieu sont des garçons.
En France, ils représenteraient 5 à 6,5 % des victimes de dommages sexuelles à cause l’vigueur, accompagnant les ondes, des chiffres virtuellement trop sous-estimés : car avec principalement que les filles, iceux tendraient à omettre les viol qu’ils ont vécus.
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“Des stéréotypes qui les empêchent de dévoiler ce qu’ils ont subi”
Agressé par Le Scouarnec à 5 ans alors d’un animation à l’solarium de Vannes, Gabriel résume le charge de ce mutisme : “le tabou dans le tabou”.
“On pense tout de suite aux femmes quand on parle de viol car elles sont plus souvent victimes et sont souvent sexualisées”, vogue le page aimable de 34 ans, qui a amplement ouvrable à cause la peloton didactique, “alors qu’à l’inverse il y a cet imaginaire collectif de l’homme puissant, à qui il n’arrive rien, qui subvient aux besoins de sa famille…”
Pour Joanna Smith, psychothérapeute spécialisée à cause la achat en intérêt des traumatismes complexes, “le viol, l’agression est particulièrement taboue chez les garçons et les hommes (…) car ils sont confrontés à des stéréotypes qui les empêchent de dévoiler ce qu’ils ont subi.”
Cette tourment “d’être perçu comme quelqu’un qui n’est pas à la hauteur, qui n’a pas su se défendre” s’ajoute à une élégance qui “n’aide pas les hommes à se connecter à leur détresse”, ou à punir à elles morose, ajoute-t-elle.
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Il n’existe pas, en France, de structures typiquement dédiées à la achat en intérêt des foule victimes de viol reproducteurs quand il en existe par étalon depuis plusieurs années au Québec, où le amplificateur a bénéficié avec tôt d’une achat de sacrifice.
“ Il y a une vraie difficulté en termes d’offres de soins et de réseaux de soutien, d’aide aux victimes”, vogue la psychothérapeute: “Un certain nombre d’associations font ce qu’elles peuvent, mais ne proposent pas par exemple de groupes de parole spécifiques” aux victimes masculines.
Malgré des itinéraire de vie irréparablement marqués par l’empressé Le Scouarnec, les couple jeunes foule détiennent suspension que à elles exposé contribue à ébranler le prunelle porté sur les victimes masculines de dommages sexuelles.
Des témoignages derrière paraître “qu’on n’est pas seulement ce qui nous est arrivé”, résume Gabriel, “qu’on peut être un homme fort mais sensible, qui sait bien communiquer et exprimer ses émotions.”
Avec AFP
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