“Ça ne pouvait pas nous échapper cette fois” : les réactions derrière la réussite du MHB en dénouement de la Coupe de France de hand avant au PSG

Montpellier

Valentin Porte, conducteur du MHB : “Il n’y a pas meilleure sensation que de gagner sur une séance de tirs au but… Quand on regarde le sport à la télé, on adore voir ça. Ça devait être chose de le voir devant son écran ou dans la salle, pour nous c’était pareil on a tous le sourire et le bonheur. Comme si on allait se douter qu’il allait se passer quelque chose. Alors avec le pied qui bouge, Charles qui sort la balle de match… C’était tout ce qu’on voulait, ça nous sourit, c’est énorme.”

Erick, Mathé, chef du MHB : “Il y a énormément de fierté, évidemment, de ramener cette coupe à la maison. Le match n’a pas été sympa avec nous, on perd Karl sur blessure rapidement, on perd Veron sur un carton rouge, mais au courage, on est resté dans le match. Ça a été compliqué de rester au contact, mais on voulait montrer qu’on n’était pas la meilleure défense du championnat pour rien. Après, les tirs au but, c’est un peu la loterie, quand on est entraîneur, on ne peut pas faire grand-chose. Mais au final, c’est une immense joie, évidemment.”

Charles Bolzinger, ange du MHB : “C’est beau d’avoir gagné un premier titre avec Montpellier. Ce club, moi j’y suis depuis 2015 en tant que jeune joueur. Là, ça fait cinq ans qu’on s’entraînait comme des chiens… Avec Patrice, c’était une méthode assez rude, on ne gagnait pas, le groupe il souffrait… Cette année, on a vu tellement de changements… Je pense à Arthur Lenne qui a fait un match digne des plus grands. Cette équipe-là a passé un cap, un cycle va toucher à sa fin et on a quand même gagné ensemble, c’est ce qu’on voulait.”

Arthur Lenne, étai du MHB : “Oui, on est heureux, c’est peu dire surtout avec le scénario du match. Je suis vidé… Je ne pensais jamais vivre ça. Que ça tourne en notre faveur, enfin, c’est incroyable… Je suis le plus heureux du monde. On s’attendait à un match très difficile, de là à le gagner au bout de deux séries de tirs au but. C’est inimaginable. C’est un match complètement fou, qui pouvait imaginer une finale comme ça, je suis sur un petit nuage, c’est le rêve. Quand ça va aux tirs au but tu trembles, mais on s’est fait confiance, on l’a mérité. Ça ne pouvait pas nous échapper cette fois.”

Paris

Raul Gonzalez, chef PSG : “C’est la catastrophe, car on avait la chance de gagner, mais on a perdu. On pouvait marquer le dernier but, on pouvait aussi marquer le dernier penalty, mais on a raté. Le match a beaucoup changé, on commence bien, on fait le trou et ils reviennent. Mais au final, c’est presque une chance d’avoir la possibilité de gagner le match dans le temps réglementaire. Montpellier, c’est une belle équipe, avec de la qualité, bien préparée, et forcément c’est compliqué de jouer contre eux.”

Elohim Prandi, engagement malappris du PSG : “Je suis frustré car j’ai l’impression qu’on n’a pas mis tout ce qu’on avait, ils ont été plus agressifs que nous. On a un peu subi le jeu, on n’a pas mis notre rythme de jeu en place. C’est frustrant, décevant aussi parce qu’on avait envie d’aller chercher la coupe de France, mais ce sont les aléas. Ca fait longtemps qu’ils ont un peu de mal, mais il faut les féliciter pour aujourd’hui. Ils ont été la chercher, bravo à eux.”