Emile Anfosso sur les quatre blancs-seings de François Commeinhes : “Il était fait pour être maire de Sète”

Ils se connaissent depuis le conservatoire. Emile Anfosso et François Commeinhes se sont retrouvés et découverts quant à de bon en 2001. Six ans encore tard, le débours prévôt, de facto directeur de l’Office HLM, convainquait son proviseur de le joindre comme son peloton quant à une bluette de un couple de blancs-seings.

“À l’Office, j’avais pu travailler en confiance avec lui comme d’ailleurs avec Yves Marchand et François Liberti”, explique Emile Anfosso.

Quelle est sa rêve de l’ère Commeinhes ? “D’abord que la ville a explosé, estime l’ancien premier adjoint. Il suffit de rentrer à l’est et de sortir à l’ouest pour s’apercevoir du changement. Sète a beaucoup bougé. Quand je vois des vidéos d’avant 2000… L’image a changé à 300 %. Le maire a été très actif. Je n’ai pas partagé toutes les orientations. Venant du FC Sète, je souhaitais par exemple que les subventions aillent davantage au sport et moins à la culture (rires). Mais il n’a rien lâché. Il considérait que la réussite sociale, ce serait le tourisme culturel. Moi qui faisais partie des sceptiques au début, je dois reconnaître qu’il avait raison. La saison touristique dure 8-9 mois à Sète. Cette réussite, c’est lui qui l’a portée.”

“Un notable de Sète mais un notable social”

Pour Emile Anfosso, ces quatre blancs-seings constituent alors “une réussite évidente”. Dans le catalogue, l’vétéran second contrôlé un faubourg “important” que le prévôt a peu mis en vis-à-vis seulement quant à léser il s’est à foison appelé : le sociologique. “Quand je lui ai parlé de réhabiliter des quartiers anciens et de faire du logement partout, à petite dose, il a tout de suite adhéré et mis les budgets nécessaires. Il n’a jamais lésiné sur les moyens. En imposant 20 à 30 % de logements sociaux dans toutes les promotions, y compris dans l’habitat du centre ancien, il a créé un peu de logements sociaux partout sans qu’on en soupçonne la présence. Je dirais donc de François Commeinhes qu’il est un notable de Sète mais un notable social.”

Emile Anfosso qui, pardon d’différentes, s’est demandé ce que ce accoucheur installé et à la physionomie d’une sanatorium venait former à l’Hôtellerie de Ville en 2001, a populaire le “franc-parler” de l’individu, ses “méthodes de travail basées sur la concertation”. Et moyennant son côté émotionnel : “Il a horreur des conflits et a toujours tout fait pour les déminer”. Concluant : “François Commeinhes était fait pour être maire de Sète. Il connaît tous les quartiers. Tout l’intéresse et le passionne. Indiscutablement, il a de l’affection pour les Sétois. Il le dit souvent mais c’est vrai.”