Qui dit Eurovision dit caractéristique sûr clinquant, paillettes, costumes et décors grandiloquents, seulement donc marées de drapeaux là-dedans la assortiment chez sur algarade, alors le officiel et les artistes arborant les fanion de à eux terroir. Mais tout période, ces carrés de tissus sont obéissant à une codification assurée par l’Union communautaire de radiotélévision (UER) qui coiffure le aide. Avec un impartial : s’certifier que ceux-là ne viennent pas éperdument réformer la congé alors des messages politiques.
Pour cette roman 2025, les notoire et spectatrices peuvent avantager au aide en arborant n’importe quoi emblème, aussi que ceux-là “ne contreviennent pas à la loi suisse”, ont tranché les organisateurs. Concrètement, le officiel peut lors naître alors des drapeaux territoriaux ou régionaux, de régions en désordre chez le Haut-Karabagh ou la Palestine, ou principalement alors des bannières aux fanion de la phalanstère LGBT+. Un accommodement “plus flexible que les années précédentes” où seuls les drapeaux territoriaux et les “rainbow flags” avaient le main d’arriver là-dedans les cirque, observation Fabien Randanne, glossateur et géniteur de l’travaillé “Queerovision”, qui explore l’fiction du aide à défaut le polyèdre LGBT+.
Du côté des artistes, mutuellement, la codification est mieux stricte : ceux-là ne peuvent arborer que le emblème du terroir qu’ils représentent. Plus partie de balancer l’blason d’une exécutant, que ce O.K. la union alors l’Ukraine, les maîtrises LGBT+, la Palestine ou divergent. Et mieux partie non mieux, derrière un prétendant qui représente un divergent Récapitulation que icelui lequel il a la citoyenneté, d’arborer un emblème de son terroir d’préliminaire. Et derrière la frime qui ouvrira la conclusion sabbat, ce sera la palissade organisatrice cerbère, SRG SSR, qui fournira les bannières derrière sauter toute disparité convaincu les candidats.
Le but affiché par les organisateurs : aigrit ressentir instantanément le terroir symbolisé.
Pas de emblème suédo-finlandais
Au copieux dam de plusieurs candidats. Les chanteurs du additionné Kaj, l’un des favoris du aide alors sa couplet spirituel “Bara Bada Batsu”, qui vante les mérites du bain turc, ont de ce fait dû omettre abandonner la mince crampon attachée à à eux défroque qui représentait les drapeaux mêlés de la Suède et de la Finlande. Pour exécutant, si les abats du additionné représentent notoirement la Suède, ils sont Finlandais, issus d’une minorité suédophone de la côte couchant du terroir.
Alors que c’est la étrenne coup que des Finlandais représentent à eux accueillant au aide, cette mince crampon représentait cependant un métaphore balèze derrière les un duo de terroir. En produit, le additionné avait opté derrière une couplet en suédois, une avancée parlée par à peu près 5 % de la peuplement finlandaise seulement qui connaît un net crise là-dedans le terroir subséquemment des campagnes de dénonciation de la certificat de l’extrême-droite.
Même question derrière le duo autrichien mixte d’Abor et de Tyna, qui défendent les fanion de l’Allemagne, chez derrière la Norvégienne Emmy, qui chante derrière l’Irlande. De son côté le additionné Napa doit se circuler du emblème lieu de Madère, d’où il est primitif, et se apprêter de icelui du Portugal, sinon caractéristique même à eux couplet parle du mal du terroir ressenti derrière à eux île natale.
“Évacuer la politique”
Selon Dean Vuletic, pamphlétaire praticien de l’Europe de l’Est et de l’Eurovision, cette légende codification derrière les chanteurs et chanteuses “doit permettre d’évacuer au maximum les sujets politiques et de revenir à la fête”, subséquemment une période 2024 exprimée par de nombreuses polémiques.
En achevée dispute à Gaza, la précédente roman, casée à Malmö, en Suède, s’trouvait en produit déroulée en dessous une accumulation nouvelle derrière ce aide qui se targue généralement de ne pas essuyer les soubresauts du monde et de l’évènement. Les semaines précédant l’événement avaient vu se progresser des signes au siège, des pétitions et réclamations derrière gueuler à l’éviction d’Israël, à l’portrait de la répression appliquée à la Russie depuis le appâte de la dispute en Ukraine.
La prima donna Eden Golan, la placeuse de l’Récapitulation israélite, avait laconiquement cristallisé les tensions. À la sollicitation de l’planification, celle-là avait dû révolutionner les paroles de sa couplet “October rain”, une épreuve franche aux guets-apens du 7-Octobre, en jugement de paroles musicien éperdument d’allusions politiques. Ses performances en conclusion chez en demi-finale s’rencontraient faites en dessous les huées du officiel.
De à eux côté, singulières candidats avaient signé un préavis déplorant se augurer “mal à l’aise” apparence à la compagnie de à eux adversaire israélienne. D’autres s’rencontraient retrouvés au climat de campagnes les appelant à refuser la exploit.
Habitué des coulisses, Dean Vuletic se rappelle de ce fait d’une bain “extrêmement stressante pour tout le monde”, caractéristique lointain de la congé machinale. “J’avais rarement vu autant de mesures de sécurité et l’organisation avait préféré limiter les événements parallèles par peur de débordements”, témoigne-t-il. Sans économiser qu’à globalité ceci trouvait arrivée s’renforcer la déqualification d’un prétendant, une étrenne là-dedans l’fiction de l’Eurovision. Le Batave Joost Klein avait été maison de conclusion subséquemment singulières altercations alors une cadreuse.
“Pas étonnant, donc, que cette année l’organisation ait voulu encore plus qu’à l’habitude évacuer les questions géopolitiques. Et cela passe par limiter au maximum les prises de position de la part des candidats”, résume le praticien.
“Le concours nous rassemble tous, même si je sais que ça sonne un peu mièvre”, a projeté répéter le chef de l’Eurovision, Marc Green. “Comme la Suisse, l’Eurovision est apolitique et strictement neutre”, ont exposé de à eux côté sur un ton spirituel des animatrices donc d’un parodie en-tête “Made in Switzerland” propagé donc de la étrenne demi-finale.
Surtout que, cette période principalement, la compagnie d’Israël, symbolisé par la prima donna Yuval Raphael, indemne de l’scène du 7-Octobre qui scoliaste une couplet au emblème là principalement séduisant – “New Day will rise” – suscite des décisifs et protestations à Bâle. Mercredi, à peu près 200 créatures ont de ce fait manifesté là-dedans la commune cerbère derrière gronder malgré la intéressement d’Israël, et jeudi, la taxe de la prima donna donc d’une récurrence autorisée a été perturbée par des violences de huchet de la certificat de manifestants répartis tout autour de la algarade.

Les drapeaux au cœur de polémiques
Et il faut déclaration que depuis la étrenne roman de l’Eurovision en 1956, les drapeaux ont ordinairement été au cœur d’incidents géopolitiques. Par esquisse, en 2016, la prima donna arménienne Iveta Mukuchyan avait pardonné un gronderie derrière travailleur arboré la devise du Haut-Karabagh, région disputé par son terroir et l’Azerbaïdjan. Et en 2019, Madonna trouvait apparue sur algarade alors un bouffon arborant le emblème palestinien, lors même que le aide se déroulait à Tel-Aviv, en Israël.
Et occasionnellement, c’est convier de manager à eux application qui met le feu aux poudres. En 2016, un fait domestique avait fuité, notifiant l’anathème de singulières drapeaux, singulièrement régionaux. Problème : là-dedans la même compte apparaissait, placé sur un plantation d’identité, icelui de l’planification Récapitulation mahométan. Cela avait incité l’ire de nombreuses peintures régionales, au lieu que l’planification avait somme toute assoupli ses menstrues en stupéfait.
En 2024, principalement, le accommodement avait été pointé du nuage subséquemment que des notoire se sont vus soustraire à eux emblème de l’Union communautaire. Seuls les drapeaux des Mémoires participants et icelui de la phalanstère LGBT+ avaient été autorisés, et la devise bleuâtre aux étoiles dorées n’avait pas conte étrangeté. “L’Eurovision est avant tout une célébration de l’esprit européen, de notre diversité et de notre talent. Le drapeau de l’Union européenne en est le symbole. Il ne devrait y avoir aucun obstacle, petit ou grand, à la célébration de ce qui unit tous les Européens”, avait lors regretté le vice-président de la Commission chargé de la nomination du moeurs de vie occidental, le Grec Margaritis Schinas.
Cette fois-ci, “en n’autorisant aux artistes que les drapeaux des États qu’ils représentent, et en ne faisant aucune exception, l’organisation veut certainement éviter des controverses et de devoir justifier ses choix”, recherche de ce fait Dean Vuletic.
Un pénible exhortation intermédiaire à la phalanstère LGBT
“C’est tout de même dommage pour le drapeau arc-en-ciel LGBT+, qui a toujours été consensuel et n’a jamais vraiment posé de questions dans la compétition”, déplore de son côté Fabien Randanne. “Nous sommes dans une période où les droits de cette communauté sont remis en cause dans plusieurs pays, y compris occidentaux. La Hongrie vient d’interdire les prides. Le Royaume-Uni a exclu les femmes trans de la définition juridique de la femme. Donc avoir ce soutien symbolique est toujours bon à prendre.”
D’autant mieux que ce aide où “succès” assonance alors “originalité” et où la “différence est célébrée”, bouture le glossateur, est depuis beaucoup perçu chez “queer friendly” et est essentiellement frayé et métré de la phalanstère LGBT+.
Pour exécutant, l’Eurovision a ordinairement été une exagéré programme derrière les artistes queers. En 1998, déjà, la triomphe de l’Israélienne Dana International avait établi une évidence nouvelle à la transidentité. Puis, en 2014, l’Autrichienne Conchita Wurst, matrone à barbichette, avait résultat une mince chambardement là-dedans la saisissement des drag-queens.
Et en 2024, l’portrait de l’façonnier cerbère Némo brandissant un emblème non alternatif jaune-blanc-violet-noir avait abondamment marqué les lares. Un emblème que l’scoliaste de “The Code” avait d’distant regretté d’travailleur dû circuler en charmante, vu que écarté le “rainbow flag” trouvait crédibilisé…
“Mais cette tradition ne changera pas sous prétexte que les artistes ne pourront plus afficher de drapeaux LGBT+”, veut conjecturer Fabien Randanne. “Derrière cette réglementation stricte, il n’est pas tant question du drapeau arc-en-ciel que d’éviter d’autres polémiques, sur Israël et la Palestine.” “Il n’y avait aucun caractère homophobe ou transphobe derrière cette décision. Seulement la volonté de s’assurer que la politique va de nouveau laisser la place à la fête”, abonde Dean Vuletic.
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