Hervé Marquès élu échevin de Sète : l’contre-pied requête que “l’argent des Sétois soit géré avec la plus grande intégrité”, avec la nombre : “on a prouvé notre unité”

Jocelyne Gizardin, adjointe d’Hervé Marquès, le inaccoutumé échevin :

“Je pars d’un principe simple. Travailler tout seul, c’est imaginable mais rarement productif. Ça fait 11 ans que je travaille avec une équipe à laquelle je me dévoue comme pour la population, c’est bien normal. Et j’en ai vu les résultats. Je pense qu’ils sont plutôt bénéfiques. Il était hors de question pour moi de ne pas aller dans le sens de notre équipe. Je ne vais pas vous parler de tout ce que je pense de très positif de François Commeinhes. Mais je suis ses conseils. On a prouvé notre unité et l’intérêt de celle-ci parce qu’on se répartit les tâches. C’est mon simple leitmotiv. M. Marquès je le connais comme adjoint aux sports. Il a été extrêmement actif, dynamique, décidé, engagé, des valeurs positives. Pour continuer sur un trajet mené depuis 25 ans, il fallait quelqu’un de caractère, avec une expérience qui est déjà forte et des valeurs importantes d’éthique, de bienveillance, et il les possède.”

Sébastien Denaja, résolution d’contre-pied PS :

“Nous sommes là parce que la cour de Cassation a condamné l’ancien maire, il fallait élire un successeur pour dix mois pour gérer les affaires courantes. C’est ce qui est fait ce soir. La Ville a aussi besoin de stabilité. C’est le processus normal. J’attends de ce maire qui a une légitimité faible, qu’il agisse avec mesure et discernement. On demande le respect de la démocratie, la publicité des débats, et qu’il n’engage pas la ville irrémédiablement dans des projets pour l’avenir. Donc nous demandons le refus d’engager dès aujourd’hui la salle Brassens, la construction d’une tour de 45 mètres. Et de laisser ça au débat municipal de 2026. Je pense qu’il faut de l’apaisement et la sérénité y compris dans le débat démocratique. Les patrons, ce sont les Sétois. J’attends du nouveau maire qu’il soit républicain et à l’écoute des propositions constructives de l’opposition. La première des choses c’est de nous garantir que l’argent des Sétois va être géré avec la plus grande intégrité parce qu’il y a eu la condamnation de l’ancien maire et il ne faut plus que cela se reproduise”.

Laura Seguin, mentor d’contre-pied “Ensemble pour Sète” :

“J’ai écouté le discours d’Hervé Marquès attentivement, j’ai trouvé qu’il s’inscrivait totalement dans la continuité de François Commeinhes. Il lui a rendu hommage, il a dit qu’il allait s’appuyer sur ses acquis. Clairement il y avait les mots clés pour dire que cela n’allait rien changer. Les mots “transparence, écoute, dialogue” ont été pronocés mais franchement on n’y croit pas vraiment. Et il a surtout mis l’accent sur la vision de la ville que François Commeinhes a mené pendant 25 ans.
Il a parlé des bars, des commerces, des plages, comme si Sète c’était avant tout, un parc d’attractions, un centre commercial. Il n’a pas parlé des quartiers, des problèmes de logement, de mobilité. Il n’a pas parlé de démocratie locale. Le message politique ne me convient pas. Si lui s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur, nous on se place dans la continuité de notre combat pour une ville qui a d’autres valeurs, plus démocratique, plus écologique et plus solidaire.”

Sébastien Pacull, résolution d’contre-pied RN :

“Républicainement parlant, je lui souhaite bonne chance. Ça ne va pas être évident de succéder dans les conditions actuelles à François Commeinhes. Et pour une si courte durée de pouvoir s’implanter et d’avoir une liberté de réaction. Son élection ne me surprend pas puisque c’était cousu de fil blanc. Aurait-il même eu une oreillette avec François Commeinhes qui lui dicte ses mots, on peut le penser. Ce soir tout le monde n’a pas pu s’exprimer, je le regrette. Il y aura une campagne municipale qui commencera bientôt, et les Sétois pourront donner leur avis sur ce système en extinction qui cherche à se maintenir. ”