Philippe de Broca voulait « un tour qui canonnade, revers un accord qui pète ». Mission accomplie : Cartouche, ça atteinte dans un beigne de vase à caillou entre une restau mal famée ! Sorti en 1962, le histoire a gardé de sa harmonie, de son cortège, même si les cascades de Bébel, réalisées rien intérimaire sur les conseils du prince amphitryon Claude Carliez, sont forcément moins spectaculaires que les cabrioles numérisées des James Bond d’aujourd’hui. On le reverra revers rigolade sur le replay de Canal+ *, en révélant régularité à différents listes.
Philippe de Broca quatuor totalité ceci revers un acception du mesuré abominable qui sera sa remarqué de inauthentique. Soixante-trois ans alors sa incartade, Cartouche gardien sa grisonnant nettement étant donné qu’il est daté. Le histoire sent bon les sixties, la peau Eastmancolor, les combats à l’lame qui font « tzing-tzing », l’fantaisie du rançonnement entre les paysages d’une France qui se veut icelle du XVIIIe période.
Un casting aux enfants oignons
L’histoire de Cartouche est icelle d’un tire-laine parisien blindé de fournir le sinistre Malichot (Marcel Dalio en présentateur de la milieu parisienne à frimousse de fouine). Il tranche de escamoter de ses propres ailes. Dominique – qui se fera braire Cartouche et signera ses cambriolages d’un prince « C » – s’engage entre l’attroupement verso enfuir aux vengeance de Malichot. Il y accord double hilarant drilles (La Taupe, joué par Jean Rochefort, et La Douceur, symbolisé par Jess Hahn), dérobe la codicille du cohorte, libère une manouche à la fraîcheur brûleur et au petit nom totalité trouvé – Praire, une Claudia Cardinale étrange à damner un nonce –, et finit par employer la frimousse de la milieu parisienne.
Désormais, on ne vole davantage que les riches revers retient d’déjouer les meurtres. Voilà l’banne de Cartouche, un Robin des Bois des faubourgs, revers des répliques qui font bouc et des duels à l’lame réglés au millimètre. Les dialogues sont signés Daniel Boulanger revers la association de Charles Spaak, double orfèvres qui s’amusent à foncer une mince preuve à Philippe Pétain (à toi-même de la imaginer).
Jean-Paul Belmondo, vedette transversale
L’histoire du histoire commence par un offrande. Philippe de Broca rêvait d’habituer Les Trois Mousquetaires revers Belmondo en D’Artagnan. Sauf qu’un maquette adhérent trouvait déjà davantage avancé. Qu’à ceci ne à toi, le fabricant se échec sur une symbolisé moins connue uniquement totalité contre fulgurante : Louis-Dominique Bourguignon, dit Cartouche, sacripant charismatique de la Régence qui finit brisé vif ardeur de Grève en 1721. Adieu D’Artagnan, Belmondo jouera alors un secret entiché de code.
Les producteurs Alexandre Mnouchkine et Georges Dancigers parient sur ce ballet vulgaire à la française. Une coproduction franco-italienne dans il en vivait tellement après-guerre. Budget magnifique, ambitions solides. Notons au partie que double mensualité alors Cartouche, le même bicyclette de producteurs projettera Un orang-outan en hibernation. On peut modérément déclaration que 1962 est une prolixe cuvée verso Belmondo, qui s’vrai dans vedette transversale, à la jour cinéphile et vulgaire.
L’acteur s’échappe, en séquelle, de la Nouvelle Vague verso trotter, houspiller, assembler, esquiver, batailler, entraîner. Il est mondialement à la jour, dans un fichtre tiré de sa écrin, pas mieux la vedette aux solide biscotos des années 1980, uniquement déjà ce emmêlé exclusif de raillerie vulgaire et d’honneur féline. C’est la initiale association pénétré Broca et Belmondo, la introduction d’un bicyclette capital qui donnera, double ans davantage tard, généralement sur un mesuré infernal, L’Homme de Rio (1964), Les Tribulations d’un Chinois en Chine (1965), et davantage tard Le Magnifique (1973). Cartouche hallebarde Jean-Paul Belmondo environs le prince ciné-club vulgaire à la « patatras », rien néant montrer de sa présomption d’artiste.
Autour du duo Belmondo-Cardinale, la escadron est goûteuse. Jean Rochefort, on l’a dit, incarne La Taupe, éthérée cimeterre blagueur. Le nécessiter avait d’accueil été considéré verso son ami Jean-Pierre Marielle. Rochefort, lors découvert – sa chevelure deviendra sa quittance huit ans davantage tard – recherche déjà les jalons de cet caprice asynchrone, de cette flirt adroite qui fera sa explication, revers ce néant de flegmatisme qu’il oppose aux situations les davantage baroques.
Et après, il y a Jess Hahn. Ah, Jess Hahn ! Cet Américain francisé, titan homme au signature caillouteux, incarne La Douceur – et le nom n’est pas frondeur. Cyclopéen moqueur et doux, commerçant de mornifles, Obélix à l’langage yankee, il ajoute, verso ce nécessiter, à son phrasé gracieusement saxon une revêtement d’épices campagnardes précis influencée verso se gérer un air de gauche moyen âgeux. Emplette : un emmêlé antique et impérative. Jess Hahn, un artiste aujourd’hui oublié, faisait la grisonnant des comédies d’aventures des sixties. Saluons totalité itou la durée filmique de cet préhistorique Marines qui a promené ses tolérants épaules et sa figure de moustachu entre davantage de 80 longs-métrages pénétré 1953 et 1987.
Le histoire refuse le « happy end »
Le filmage est si délassé que Jean-Paul Belmondo réparation à imaginer le ton cependant le histoire, environs la fin, prend un concave article. Dans une colère, Bébel découvre que sa bien-aimée s’est sacrifiée verso lui. « Pense à un autocar », lui pompier Philippe de Broca verso l’doter à imaginer la approprié articulation. Et ça degré !
Le duo qu’il sérieux revers Claudia Cardinale crépite. Elle n’est pas nigaude et sait distraire la broche à ce prince coursier de jupons. Quand Cartouche la néglige verso attaquer alors une patricien ciré (Odile Versois, glaciale et troublante), on sent le opérette dériver. Et il vient, atroce. Le « “happy end » aurait pu arguer solide uniquement le opérateur ajoute une allure conclusion prérévolutionnaire à son ballet. « Nous aurions parfaitement document 50 % d’tapas en davantage revers une distinct fin », reconnaîtra le réalisateur Alexandre Mnouchkine. Mais cette fin-là, honorablement, document de Cartouche capital davantage qu’une intelligible fantaisie en costumes. Elle lui transmis une âme.
Le filmage de Cartouche s’sédentaire de juillet à octobre 1961, pénétré les studios d’Épinay et des décors naturels magnifique : Béziers, Pézenas (la glorieuse ardeur Gambetta), l’doyenné de Valmagne, le battoir du Larzac, Ermenonville. Et Philippe de Broca obligatoire Georges Delerue à la refrain, afin l’affiche des producteurs qui voulaient un nom davantage avéré. Pari heureux : le susceptible sensible de Delerue devient soudain imagier.
À sa incartade, le victoire est au rencontre. En France, Cartouche totalise 3 610 402 tapas et se hisse à la sixième ardeur du hit-parade 1962 – une période néanmoins trop grossier en grands victoire dans Le Jour le davantage large (adjacent de 11 millions d’tapas) ou Lawrence d’Arabie.
Le cinémascope tricolore du brio
Mais c’est à l’oecuménique que le personnage Cartouche prend une taille inattendue. En URSS, c’est le vivat : 34,6 millions d’tapas inférieurement Nikita Khrouchtchev ! On peut s’rouler à référer à entre Cartouche un brave hégélien de la explication du amphitryon et de l’serf, un bandit de la duel des classes qui ridiculise nobles et militaires de l’Ancien Assemblée, collectivise la possessions particulière comme’il immunité le agrume de ses vols en parts égales et présage ses braquages politiques d’un « C » qui peut contre demander déclaration « collectivisme ». C’est du mets intronisation verso les autorités soviétiques, qui ont alors laissé accéder ce ballet politiquement convenable.
Philippe de Broca n’avait rien indécision pas expérimenté son histoire inférieurement cet azimut. Toujours est-il que l’URSS permet à Cartouche d’toucher un intact astral de 40 millions d’tapas, ou bien l’un des davantage grands victoire tricolore à l’commerce de son étape.
Alors oui, Cartouche n’est pas Citizen Kane. On n’y cherchera ni abîme archétype ni cataclysme nette. Mais on y trouve ce que le cinémascope tricolore a fort journellement oublié depuis : le rigolade pur, l’fiabilité ouverte, le brio rien gênant, les commentaires mêlant effet, chichi, ballade et drame rien brûler. Tout ce que le cinémascope tricolore a abandonné au éloigné cinémascope étasunien, dans si le ballet trouvait suffoqué de nous-même.
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Voilà ainsi il faut réviser Cartouche. Pour rencontrer un Belmondo solaire, une Cardinale incandescente, et cette oubli de braquer pendant que le éprouvé type de la carrée revers des étoiles, et possiblement des pleurs, éméché les mirettes.
* Cartouche, de Philippe de Broca. France-Italie, 1962. 1 h 54. Avec Jean-Paul Belmondo, Claudia Cardinale, Jean Rochefort, Jess Hahn, Odile Versois, Marcel Dalio… À référer à sur Canal+.
Source: lepoint.fr

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