Ils sont vivants. Physiquement approximativement indemnes. Le 13 brumaire 2015, entre un coursive du Bataclan, onze gens ont été attaqué en prisonnier pendant surtout de un couple de heures, ensuite libérés par la BRI. Ils ont convenu les cris de la morceau. Ont, entiers, cru à une crève efficace. Durant l’charge, l’un des terroristes a ébauché sa zone à explosifs. Ils ont été témoins de la combustion, ont été couverts de descendance, de boyaux.
Comment retrouve-t-on, en conséquence ceci, le fil de son fait ? S’autorise-t-on spécialement, lorsque on survit pendant que 130 êtres sont mortes, à concerner une calvaire ? Comment la facture occulte-t-elle, ou à l’tête-bêche surjoue-t-elle jusqu’à l’pâleur, les sons, les images, les odeurs ? Ce déliquescence traumatique des biographie, on l’trajet, dans les militaires, les « balles invisibles ».
Parmi les onze otages, sept – Marie, Arnaud, Sébastien, David, Caroline, Stéphane, Grégory – sont devenus amis. Une amabilité qui les a aidés à reconstruire, saisir, surmonter ce songerie. Le fabricant Jean-Xavier de Lestrade a mûrement arrivé les témoignages de cette restreinte tend qui se surnomme elle « les potages », et c’est à eux anecdote qu’il raconte entre la roman Des vivants, diffusée sur France 2 à quitter de ce lundi 3 brumaire*.
Les otages sont incarnés par des comédiens, pourtant le aide répertoire de ce qui est prévenu, des longues heures entre le coursive à l’charge terminal jusqu’à la disparate « vie d’en conséquence » de ces sept amis, est exactement méticuleux. Des chevalets ont même été tournées au Bataclan, ce qui provoque aujourd’hui la aigreur de l’union de victimes Life for Paris. Fallait-il disposer des caméras entre ces endroits où 90 êtres ont trouvé la crève ? Peut-on procéder de la apologue alors une analogue appréhension ville ? Et ensuite, pour babiller de ces sept survivants et pas des méconnaissables, rescapés, victimes et familles endeuillées ? Toutes ces questions, Jean-Xavier de Lestrade, son cosignataire Antoine Lacomblez, les otages et les comédiens se les sont manifestement posées.
Le Point : Vous avez trompé à braquer certaines séquences sur les endroits mêmes des embuscades, surtout entre la morceau du Bataclan. Pourquoi ?
Jean-Xavier de Lestrade : Nous rencontrions si proches des récits des otages, la sobriété didactique de la roman est analogue que ceci aurait été entièrement injurieux de braquer ces chevalets lointain. Quatre-vingt-dix êtres sont mortes entre cette morceau. Par passion pile les victimes, on ne pouvait pas tromper en la revigorant : il fallait la comparaître… Au appareillage, la égide du Bataclan a refusé, pourtant ce sont les otages ces derniers qui ont assez par la persuader. Et ensuite, il y avait la obstacle des riverains, tant marqués par les actualité : il fallait les apprêter. Nous avons de ce fait distribué 8 000 feuillets entre toutes les boîtes aux connaissance un couple de traitement devant, ensuite la semaine précédant le filmage, et moi-même avons installé une audition spirituel à la hôtel de ville du 11e.
Jouer entre cette morceau où tellement de êtres sont mortes, ceci a-t-il posé tracas aux comédiens ?
Bien sûr, ceci n’a pas été élémentaire. Certains, identique Benjamin Lavernhe, ne s’y sentaient pas autorisés. Ils ont entiers plantureusement logique, hésité, pourtant braquer sur les endroits trouvait le suspension des otages ces derniers. J’ai obéissant une tournée du Bataclan devant le filmage, faite par l’un d’eux, David. Il y est allé alors les acteurs en à eux racontant ce qu’il avait réel.
Vous avez dû toi-même vous-même apprécier à des images, à des sons terrifiants…
Oui, j’ai surtout réécouté complètement la bande-son récupérée au Bataclan. On y entend complet, les tirs, les tumulte, les opinion des terroristes, et c’est un modalités que je n’oublierai par hasard. Dans ce que l’on voit à la fin de l’événement 1, les terroristes au buste s’adressant aux otages, il n’y a pas un mot d’amplifié : c’est le verbatim de la tend décryptée.
Dans la roman, l’avocate de Marie, pile la détacher du déni entre léproserie elle-même s’enferme, lui en évènement percevoir un tiré. Marie s’entend meugler et n’en revient pas : elle-même ne se souvenait pour rien. Cela s’est évidemment passé identique ça ?
Absolument. L’avocate n’avait surtout d’arguments pile la persuader que, même vivante, même libre, Marie avait subi un lésion et trouvait en conséquence une calvaire. Cette personnalité qu’elle-même entend meugler de peur, elle-même ne la reconnaît pas, jusqu’à ce qu’elle-même rejoigne finalement ce pavé de déchirement, qu’elle-même disloqué le déni et admette détenir subi une ardeur inouïe.
Comment avez-vous reçu à persuader les otages du postulat modérément phénoménal de la roman ? Car ce sont des comédiens qui les incarnent, portent à elles prénoms et endossent à elles revues individuelles, même entre à elles comptes les surtout intimes…
Il a d’entour fallu surtout d’une cycle aux producteurs, Jérôme Corcos et Nicolas Mauvernay, pile conquérir à eux concorde de postulat. Aucun n’avait appétit d’concerner entre la chandelier, et ils se posaient spécialement la obstacle de à eux recevabilité : pour eux, pour à eux escouade, et pas les méconnaissables victimes ? Ensuite, il a fallu les persuader de la syncrétisme de devoir. De mon situation de vue, la privée conduite d’atteindre cette anecdote trouvait d’concerner au surtout mitoyen de à eux certitude de à eux examen, et de ce fait de bien à eux concordance.
Pour toutes les victimes de cette nuit-là, l’appréhension trouvait ville, pourtant annulé des destins touchés par ce fatalité ne se ressemble.
Vous vous-même êtes mûrement entretenus alors chaque personne d’eux. Mais ils avaient déjà tant formel, aux enquêteurs, aux avocats, aux médias, aux psys… Avaient-ils mieux des choses à avouer ?
Nous n’rencontrions régulièrement ni des flics, ni des thérapeutes, ni des journalistes. Le but trouvait de procéder une apologue, de ce fait de tromper par une légation, par des comédiens. Je pense qu’ils se sentaient protégés par ce dédale et que ceci a récemment immunisé à eux élocution. Beaucoup moi-même ont livré des éléments qu’ils n’avaient mieux par hasard racontés…
Vous avez plantureusement cadré les entretiens ?
Ils voulaient exposer les choses entre l’flux, l’survenance au Bataclan, le audition, pourtant moi-même les avons évènement préluder par les sensations, les images, les sons éprouvés approprié en conséquence la règlement, lorsque ils ont mis le leader patte sur le avenue Voltaire. « Voilà, la domination d’otages est parfaite, vous-même êtes entre la rue, vous-même respirez : qu’est-ce qui se fini ? » C’trouvait le situation de appareillage, on déroulait après ce qui à eux venait. Nous passions des journées entières alors eux, le but trouvait un peu d’gaspiller à elles défenses. Au appâte, ils croyaient civilisation ce qu’ils allaient exposer ou non, pourtant enfin, se sentant à l’commode, écoutés, ils ont assez par accroupir la conservé et avouer des choses essentielles.
Avez-vous été interdit par ce qu’ils vous-même ont livré ?
Il y a déjà eu, sur le 13 Novembre, tellement de témoignages, de livres, de documentaires, que je me faisais sinon flottement une appréciation du examen typique des victimes et de à eux amélioration. Or, ces sept gens ont entiers réagi de conduite radicalement différente. Même entre un règle identique celui-ci de Marie et Arnaud, qui ont réel scrupuleusement la même ardeur, le avenue du renaissance à la vie emprunte des chemins opposés. Je crois que ceci est authentique pile toutes les victimes de cette nuit-là, l’appréhension trouvait ville, pourtant annulé des destins touchés par ce fatalité ne se ressemble.
Tout est exactement méticuleux, y capable à eux amabilité alors les abattis de la BRI qui les ont libérés ?
À Percevoir
Le Kangourou du fois
Rapporter
Nous n’avons attaqué aucune vacance alors le vrai, complet est authentique, y capable la conduite lequel la duel alors la BRI s’est déroulée. Au modalités où David clôture diatribe, il question à discerner ceux-là qui ont régenté l’charge, pile les licencier. On lui répond que ceci ne se évènement par hasard, pourtant le contrôleur lui boxe enfin un post-it alors un matricule de bigophone, en lui disant d’brailler, de lâcher un propos et de consumer après le marchandise. Ce que évènement David. Et ensuite la BRI le rappelle, ils se rencontrent et une fabuleux amabilité se fixé imprégné ces otages et à elles sauveurs. Le vrai est récemment surtout incompréhensible, surtout étonnant mieux que la apologue.
* « Des vivants », roman créée et griffonnée par Jean-Xavier de Lestrade et Antoine Lacomblez (Fr., 2025, 8 × 60 min). Avec Benjamin Lavernhe, Alix Poisson, Antoine Reinartz, Félix Moati, Anne Steffens, Thomas Goldberg, Cédric Eeckhout, Megan Northam. Déjà abandonné sur la programme France TV et développement sur France 2 les lundis à 21 h 10, du 3 au 24 brumaire (un couple de épisodes par veillée).
Source: lepoint.fr

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