Elles sont championnes du monde militaires de football: la belle aventure américaine de deux joueuses du Montauban FC/TG

l’essentiel Léa Gauthier et Marion Braunwart sont championnes du monde de football militaire. Elles racontent leur aventure qui les a menées jusqu’aux Etats-Unis et au titre suprême.

Une semaine après, difficile pour Léa Gauthier et Marion Braunwart de réaliser : ces deux Montalbanaises sont championnes du monde de football. Un titre décroché avec l’équipe de France militaire, qui regroupe des joueuses de première et deuxième divisions féminine, qu’elles soient réservistes ou directement affectées à un régiment.

« On s’était fixée pour objectif de finir au moins dans les trois premières, avec l’idée de remporter le titre » prévient Léa Gauthier.

La défenseuse ne cache pas sa fierté. Depuis l’annonce du groupe sélectionné pour le mondial, sa vie s’est comme accélérée. « C’est allé tellement vite, entre l’annonce de la sélection, le départ pour les États-Unis, la compétition. J’ai eu à peine le temps de réaliser, il s’est passé tellement de choses. »

Après deux stages de présélection en mars puis en juin, le groupe n’a été annoncé qu’il y a un mois. Un calendrier resserré, tant pour la préparation humaine que sportive. « Il y a eu une semaine de préparation à Fontainebleau. Dès le début on a senti une très bonne entente dans le groupe et avec le staff. Au final, c’est ce qui a fait notre force » raconte la défenseuse.

On a connu des gros problèmes d’alimentation. On nous servait des chips, des burritos, des hot-dogs… Jamais de fruit, d’entrée ni de dessert, c’était compliqué, surtout pendant la compétition. Plusieurs filles se sentaient faibles. 

Cohésion et ambiance, c’est aussi ce que retiendra Marion Braunwart, qui joue milieu de terrain. « On a vite senti une très bonne entente entre les joueuses, et tout s’est déroulé à merveille » explique la joueuse du MFC-TG. « On a mis une semaine pour vraiment s’adapter au jet-lag, au rythme de vie de la compétition » précise-t-elle.

Plus que le décalage horaire, ce sont les habitudes américaines qui ont perturbé les joueuses françaises. Hébergées sur la base militaire de Spokane, les joueuses ont dû surtout s’adapter à la gastronomie locale, pas vraiment en adéquation avec les besoins de sportive en pleine compétition. « On a connu des gros problèmes d’alimentation. On nous servait des chips, des burritos, des hot-dogs… Jamais de fruit, d’entrée ni de dessert, c’était compliqué, surtout pendant la compétition. Plusieurs filles se sentaient faibles. » Une épreuve finalement bien digérée par le groupe, qui a su puiser dans ses réserves pour se hisser jusqu’au bout de la compétition.

De retour à Montauban pour préparer la saison avec le MFC-TG, l’euphorie du titre ne semble pas être retombée pour les deux joueuses. « Je retiens surtout la fierté d’avoir porté le maillot de l’équipe de France » lance Léa Gauthier. « Les moments de vie avec le groupe, avec le staff, ça restera gravé… On n’est pas tous les jours championnes un monde. »
 

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