Lot : le retour des courses hippiques de Gramat, coup d’envoi de la 131e édition

l’essentiel Le coup d’envoi de la 131e édition des courses hippiques de Gramat a été sifflé. Ce dimanche 7 août, sept courses prenaient place dans l’hippodrome sous un soleil de plomb et face à l’œil attentif de nombreux spectateurs. Au programme : du galop et du trot attelé.

Cela faisait deux ans que l’hippodrome du Tumulus n’avait pas connu le bruit des sabots sur la terre ni les applaudissements du public. Pour cause, le covid-19 en 2020 et les inondations des terrains en 2021. Mais cette année, c’est la bonne. Le premier week-end d’août accueille à nouveau l’effervescence des courses abritées par ce petit hippodrome, qui n’a que deux réunions par an. Ce dimanche et lundi, les chevaux, les jockeys et le public foulent à nouveau les terres gramatoises. Pour le plus grand bonheur de Pierre Delrieu, président de la Société d’Encouragement à l’Évage du Cheval des Causses du Lot. “C’est beaucoup de travail d’organiser tout ça. Avec la quarantaine de bénévoles, on le fait dans l’amitié et la bonne humeur. On est très heureux de revenir cette année”, confie-t-il, quelques minutes avant le départ de la première course ce dimanche. 2 000 personnes sont attendues pour ce rendez-vous. 

Les chevaux attelés s’affrontent. DDM Aouregan Texier

“On parie au hasard”

14 h 30 et le premier coup de sifflet retentit. Les poulains de 3 ans nés et élevés en France, qui n’ont jamais gagné, peuvent s’élancer sur la piste. Sylvain accompagne son petit-fils, Bastien, à sa première course hippique. “On vient de Paris. Et comme le petit adore le rocamadour, on en profite pour lui faire visiter la région. On ne pouvait pas ne pas s’arrêter ici”, sourit Sylvain. Plus que des simples spectateurs, grand-père et petit-fils se transforment en parieurs d’un jour. “On parie au hasard, choisis un nom de cheval !”. Les cotes, les placements… non merci pour ces parisiens. “Le numéro 4, Israa”, chantonne le petit garçon. “Aller, il sera là ou pas”, plaisante le grand-père. Et malheureusement, le cheval fétiche n’ira pas plus haut que la dernière place du podium. Mais Bastien ne se laisse pas abattre, il retourne déjà faire la queue au PMH (Pari Mutuel Hippodrome) pour la suite. Le centre est bondé, nombreux sont les parieurs d’un jour, ou les confirmés. 

En pleine préparation pour la course de chevaux attelés. DDM Aouregan Texier

Patrice, lui, vient tous les ans depuis une cinquantaine d’années. Habitant à moins de 15 km, c’est le rendez-vous à ne pas manquer. Pour l’accompagner, sa petite-fille, Margaux. Cavalière elle-même, elle regarde les courses hippiques depuis qu’elle est tout petite. Tous les deux ne parient jamais sur les mêmes chevaux, “c’est une technique pour gagner… mais aussi pour perdre!”, s’amuse Patrice. 

Une ambiance électrique

Le timing est serré, même pas une demi-heure après, c’est la deuxième course qui s’enchaîne. Les chevaux attelés de 4 ans pour le prix Leclerc de Gramat. Petits et grands suivent les bêtes à la trace. D’abord au rang de présentation, puis devant les barrières pour les voir passer de près. Une famille se place devant la ligne d’arrivée. Dernier tour d’entraînement, ils supportent leur jockey. “Tu peux gagner !”, lui lance-t-on. Mais malgré tous ses efforts, le monteur 7 n’atteindra pas les marches du podium.

Dans les tribunes, l’attente des courses paraît interminable. DDM Aouregan Texier

Dans les tribunes, l’ambiance est électrique. Les commentaires du speaker retentissent, tout comme les applaudissements et encouragements du public. Perchés en haut de leur tour, les commissaires traquent la piste à l’aide de leurs jumelles. Mais dans le public, aussi, certains en sont équipés. Histoire de ne rien louper des sept courses du jour. 

Pendant la journée, des activités sont prévues pour les enfants. Balade à poney, stand de maquillage et goûter offert. Entrée gratuite pour les mères et grands-mères accompagnées des enfants. 
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